Trouver l'auteur : l'intelligence du savant
31
oct.
2007
L'extrait ci-dessous fait le portrait de deux "génies" du XIXe siècle, reste à deviner lesquels (sans vous aider de Google, petits malins !) :
L'un avait une intelligence volontaire, consciente, méthodique et semblant faite pour l'abstraction mathématique : elle a donné essentiellement naissance à un monde romantique. L'autre était spontané, peu réfléchi, ayant plus de goût pour le rêve que pour une approche rationnelle et faite, semble-t-il, pour des travaux de pure imagination, sans soumission à la réalité : il a triomphé dans la recherche mathématique.
Mà J 02/11 : Cette citation vient du psychologue Edouard Toulouse (cité par Tom Stoppard, "La Science en jeu", Alliage n° 37-38, 1998, p. 151), qui avait pris pour sujets d'étude le romancier Emile Zola et le mathématicien Henri Poincaré. Etonnamment, c'est bien le romancier qui avait ce cerveau fait pour l'abstraction mathématique
et le mathématicien ce goût pour le rêve
. Surprenant à première vue mais peut-être pas si absurde — m'est avis que la psychologie des sciences a encore du pain sur la planche !
Commentaires
Einstein pour le deuxieme ? Pour le premier ... Heisenberg ?
J'aurais bien dit Goethe pour le premier, mais je crois qu'il était plus naturaliste que mathématicien, et il a effectivement publié dans le domaine des sciences, me semble-t-il. Pour le deuxième, aucune idée définitive. Je suis déjà assez embarrassé pour retrouver des mathématiciens du XIXème... Galois? il est mort jeune de manière très romantique, mais n'a pas eu le temps de "triompher"... Cantor peut être? plus probablement Poincaré... allez, je me décide pour le couple Goethe-Poincaré.
Tom, tu n'aurais pas cité des physiciens du XXème siècle par hasard?
Oh le boulet, j'avais lu XXieme siecle... C'etait ce matin, je n'etais pas reveille. Pour le deuxieme, je vote aussi Poincare (d'ailleurs, ce n'est pas si loin d'Einstein). Pour le premier, aucune idee. Allez, une betise : Napoleon ?
Un consensus sur Henri Poincaré, bravo. Quant au premier... il est Français aussi !
Igor et Grishka Bogdanoff?
Non ?
Ciceron ?
ou la la faut que j'arrete halloween
Bon, allez, serieux
whoaaa
j'ai fait un carre rouge je sais meme pas comment
encore, encore
Pas Victor Hugo non plus, ni Lamartine. Allez, un petit effort !
Un génie français du XIXe ayant une intelligence faite a priori pour l'abstraction mathématique (mais ne s'étant donc pas distingué dans les mathématiques!) mais ayant crée un monde romantique... Flaubert?
Par "monde romantique" il faut surtout comprendre "monde de roman" puisque cet auteur appartient plutôt au courant... naturaliste !
Pouvez-vous m’aider à bouger les choses. Je propose une théorie simple, claire, concise, évidente, mais qui « dérange ». Elle remet en cause deux postulats ridicules et tous les travaux en cours ou accomplis depuis des décennies, ainsi que la compétence, l’intelligence et la capacité de milliers de chercheurs. J’ai cherché et je cherche encore la faille dans cette théorie si méprisée, toisée, snobée, ignorée… je cherche encore la preuve irréfutable qu’elle constitue une erreur grossière, ridicule. La preuve irréfutable qu’elle est totalement fausse… ce qui me décevrait profondément mais me soulagerait, me libérerait d’un gros poids. Mais non… chaque fois que j’en apprends un peu plus sur le sujet… chaque fois… tout prouve que j’ai raison. C’est terrible, je ne parviens pas à trouver la moindre petite paille dans l’acier de cette théorie qui du coup la rendrait cassante et caduque. Rien… et, le mépris des scientifiques auxquels je la soumets, continue…
Pauvre Galilée, pauvre Champollion, pauvre Pasteur… qu’est-ce qu’ils ont dû en baver. Sans doute, eux, avaient-ils la notoriété, les appuis et bien sûr les connaissances et l’intelligence que je n’ai pas… mais quand même !
Le corps médical dans sa totalité semble me prendre pour un doux rêveur ou un fou... aucune réponse à des centaines de lettres et mails envoyés tous azimuts. Pourtant, il va bien falloir qu'un jour, cette idée toute simple, et que je vous soumets, traverse le cerveau hermétique et fumeux de tous ces scientifiques. Le propos de cette lettre : Eradiquer le cancer. J’AI LA SOLUTION… hé oui… pas moins !
Si-si c’est vrai, je vous assure… très prétentieux, très « fou » vous dites-vous… mais continuez plutôt la lecture… laissez-moi vous brosser ma théorie en quelques lignes… « théorie » qui en fait n’en est pas une… c’est une simple évidence…
Il y a dans la façon dont se reproduisent les virus… quelque chose de très étrange… quelque chose que tous les scientifiques, depuis des générations, trouvent parfaitement naturel…
Il arrive parfois que l’on fasse de formidables prises de conscience… non par raisonnement, par déduction... non par la simple intelligence, mais par quelque chose de plus fort qui demande plus d’énergie, de concentration… de courage peut-être. Quelque chose que l'on appelle la conscience.
La conscience est beaucoup plus puissante que le raisonnement. Raisonner est très facile et à la portée de tous : 2 et 2, 4 ; 4 et 4, 8 ; 8 et 8, 16 ; moins 1, 15 ; divisé par 3, 5 ; multiplié par 5, 25 ; plus ceci, plus cela, par conséquent, donc, étant donné, vu, à la condition que, dans la mesure où, les choses étant ce qu’elles sont et le raisonnement ce qu’il est, etc… etc… etc… etc… etc… etc… etc… etc… bref, on ne s’en sort plus… Bien sûr c’est caricatural, mais la caricature a toujours pour base une simple réalité…
On raisonne plus ou moins bien ou plus ou moins longtemps selon que l'on est plus ou moins intelligent, mais cela ne mène pas à grand chose. Depuis que le monde est monde les hommes passent leur temps à raisonner. Certains très habiles arrivent même à prouver que + c'est - ou que - c'est +, que noir c'est blanc, blanc c'est noir, rouge bleu, bleu rouge, que l'on ne peut être sûr de rien et qu'ils peuvent le démontrer etc... etc... etc...
Le raisonnement occupe, mais il ne mène à rien, sinon à produire de grands chercheurs qui cherchent, de grands savants qui savent ou de grands réalisateurs qui réalisent, ce qui, en l’occurrence est très bien. Mais le plus important, la base de tout est depuis toujours la prise de conscience. La prise de conscience, sans réfléchir, comme ca, Paff!
Le silex et l'étincelle... Paff! L'arc et la flèche... Paff! La roue... Paff! La terre est ronde... Paff! L'attraction ... Paff! Le poids de l'air... Paff! La force de la vapeur... Paff! La maladie et la bactérie... Paff! Le virus est un spermatozoide de bactérie… Paff !
J’ai réalisé ce dernier « Paff ! » en 1981. On en a tous un peu de « génie », sauf les savants bien entendu, ou du moins 99% d'entre eux.
Depuis plusieurs mois, je recommence à diffuser auprès de grands spécialistes la prise de conscience que j'ai faite en 1981: "les virus sont des spermatozoides de bactéries"
Ce qui est d'une évidence sidérale... Je n’ai jamais eu aucune réponse. Pas l’ombre d’une.
Pourtant cette constatation ouvre le champ à d’incroyables possibilités de prévention ou de guérison totale.
Mais voilà il y a un hic : cette petite évidence révélée bouleverse les bases, toutes les bases de la Bactériologie et de la Virologie. Donc « patouch ! ». Messieurs les savants ne veulent personne dans leur pré- carré. Et puis… jeter aux orties des décennies de doctes travaux, unique raison de vivre de milliers de savants depuis près d’un siècle… vous n’y pensez pas !
La théorie que je leur envoie est courte, simple, accessible à tous. Si-si, à tous… je n’ai personnellement aucun diplôme particulier, sinon le Bac. Lisez-là et vous comprendrez tout. Tout sauf une chose : pourquoi les savants sont-ils passés et passent-ils encore à côté d’une telle évidence, et pourquoi continuent-ils à fermer les yeux. Il n'y a pas plus stupide et têtu qu'un savant qui se trompe. C'est terrible à dire, mais pour la plupart ils ne savent que ce qu'ils ont appris et passent leur vie à chercher ce que d'autres découvrent.
Au risque de passer pour un mégalo-parano, si ce n’est déjà fait, je crois que, dans le cas du cancer, on peut parler sans risquer de trop se tromper de « LA GRANDE BàTISE DES SAVANTS ».
Voici donc la théorie :
Les gesticulations tous azimuts de nos chers savants ne seraient-elles qu'une farce cruelle. C'est bien possible.
J'ai découvert en 1981 quelque chose de particulièrement intéressant, très intéressant même et qui aurait dû interpeller le monde scientifique et médical... « ça y est, encore un mégalo ! » vous dites-vous… Non-non, je crois réellement avoir fait une trouvaille qui aurait dû interpeller… au lieu de cela... RIEN, ab-so-lu-ment rien, le mépris, l'ignorance totale... comme si j'étais un de ces nombreux "fadas" parano-mégalo, en manque de notoriété... peut-être, mais je ne crois pas... J'en ai parlé à quelques docteurs quand l'occasion s'en présentait, mais je n'ai jamais eu en retour qu'une oreille distraite, voire agacée, ou de vagues sourires condescendants et navrés, très condescendants et très navrés, invariablement accompagnés de quelques mots du genre: "Vous pensez bien ... depuis le temps qu'on cherche... etc... etc... » Honte à moi qui avait osé m'attaquer à ce sujet... tabou, pré-carré de quelques crânes bien remplis. C'était quasiment un crime de lèse majesté... On allait se gausser doucement dans les labos... vous pensez bien... Mais revenons un peu en arrière.
1981 : 5 personnes autour de moi, dont une très proche et que je considérais comme mon père spirituel, sont emportées par le cancer. Je suis révolté, hors de moi et décide d’en finir une fois pour toutes avec cette « saloperie ». Très présomptueux tout ça, mais qui sait ?! Du moins ça partait d’un bon fond.
Pendant 6 mois je vais m’instruire tous azimuts sur le problème et échafauder théorie sur théorie, les unes plus loufoques que les autres. Chaque fois je m'en aperçois, et peu à peu… lancinante, une idée se fait jour, qui devient vite une évidence, une terrible évidence, quelque chose d’énorme, de colossal, un tremblement de terre, une bombe atomique : depuis des dizaines et des dizaines d’années, les plus grands cerveaux du monde se trompent. Ils cherchent sur des bases fausses, complètement fausses, to-ta-le-ment fausses… ils ne trouveront JAMAIS, ils ne peuvent pas trouver, aussi intelligents et savants soient-ils. Mais allez leur faire comprendre ça. Qu’un pauvre type comme moi, d’intelligence moyenne, sans grande connaissance sur le problème vienne leur donner la leçon… non ! Il n’en est pas question… C’est ainsi que je me suis épuisé pendant un an ou deux à faire circuler ma théorie, toute bête, toute simple et tellement évidente dans le milieu médical, universitaire ou spécialisé… mais c’était par trop prétentieux... quelques secondes de lecture et elle finissait immanquablement au panier. Je n’ai jamais eu aucune réponse. Le raisonnement était pourtant simple, trop simple peut-être… dérisoirement simple, navrant, pas assez étoffé, étayé, pas assez compliqué… dire que bleu c’est bleu, noir noir, blanc blanc… appeler un chat un chat. .. enfantin !… puéril !... risible !... on devait « pouffer » dans les labos. Ils n’avaient pas une minute 21 secondes et 5 dixièmes pour me répondre. Par contre ils ont bien dû rigoler pendant 10 minutes et encore un peu en rentrant chez eux… Depuis 1981/82, j’ai donc abandonné tout espoir d’être entendu. Entre temps et jusqu’à ma retraite, 24 de mes collègues de travail mouraient du cancer (une moyenne de 1 par an), dont ma propre femme après 4 ans d’une lutte effroyable. Merci messieurs !... Aujourd’hui le pauvre type si prétentieux, si navrant et si risible que je suis se ré-attaque au problème: mais le problème est moins le cancer que l’entêtement des savants. Ils font des découvertes très intéressantes, quelquefois formidables, mais, il faut le dire franchement… il faut que ça sorte : ils sont RI-DI-CU-LES. J’ai compulsé sur internet quelques uns de leurs ouvrages dont certains extrêmement pointus, touffus, compliqués, frisant l’ésotérisme, uniquement destinés à l’aristocratie scientifico-machin-truc-chose, et... parfaitement inutiles, bien sûr… TOUS me confortent dans l’idée que j’ai raison. Mais allez leur faire comprendre!... Personne ne m’a jamais dit que je me trompais et si oui, pourquoi je me trompais.
Je vous envoie donc cette fameuse théorie qui n’en même pas une... mais plutôt et tout bêtement la réalité des choses.
Tout est venu un jour d’une prise de conscience : "Et si toutes les reproductions animales étaient sexuées… " Cela expliquerait tout !!!… Mais il faut d’abord faire 4 observations basiques.
1/ le virus est réellement minuscule. Alors que l’on découvre assez vite une bactérie avec un simple microscope grossissant mille fois, on met parfois plusieurs années à découvrir un virus avec un microscope électronique grossissant plus d’un million de fois. 2/ quand le spermatozoïde investit l’ovocyte, il « meurt », oui il meurt… il faut bien regarder la réalité en face et appeler un chat un chat… il meurt, son enveloppe reste à l'extérieur et son noyau file rejoindre le noyau de l’ovocyte auquel il se fond. Ensuite de quoi la cellule ovocyte commence à se diviser.
3/ Le processus d’investissement de la bactérie ou la cellule par le virus est le même que le processus d’investissement de l’ovocyte par le spermatozoïde. Là aussi, le virus meurt, son enveloppe reste à l'extérieur et son noyau s’infiltre jusqu’au noyau de la bactérie ou de la cellule, s’y fond et… très vite apparaissent à la surface de la bactérie ou de la cellule, des petits bourgeons, comme des rejets, qui se crèvent en libérant des virus identiques, tout neufs… on dit que le virus s'est fait "répliquer". Etrange, très étrange !!!
4/ à un moment donné, on ne sait pas pourquoi, la bactérie décide qu'elle va se diviser « spontanément », comme ça, avec ses petits bras musclés. La "génération spontanée" quoi!... Etrange, très étrange !!!
Une idée jaillit et s’impose d’elle-même : Et si les virus n’étaient rien d’autres que des « spermatozoïdes » de bactéries, bref des agents fécondants… Tout se passerait comme si… : -Chaque bactérie produisait son agent fécondant particulier : un Virus. -Ce virus ferait se diviser les bactéries de la même race tandis qu’il serait simplement rejeté en "répliques" par les autres bactéries ou les cellules animales. Intéressant non ! Voilà une idée à creuser… C’est facile à imaginer mais très difficile à dire, comme toutes les choses trop évidentes…
Vous souriez, mais je pense qu’il n’est pas plus bête de dire que les virus sont des agents fécondants de bactéries que de dire que les bactéries sont de génération spontanée et que les virus sont des parasites : vous avez déjà vu une puce ou une tique mourir pour parasiter… ?!
Mais venons-en au cancer : Et si certains virus devenaient pour une raison X, fécondants pour certaines cellules… !!! Il y a du souci à se faire pour les recherches à venir. Comment nos savants peuvent-ils trouver. Comment trouver de l’eau en forant partout, sauf au-dessus de la nappe… la nappe étant représentée en l’occurrence par ces quelques mots : les virus sont des agents fécondants de bactéries.
Bien sûr cela paraît très simpliste et prétentieux, mais c’est un pari à tenter. Voulez-vous miser ? La roue tourne…
Ma femme, ma belle-mère, mon père, mon meilleur ami ainsi que 24 personnes en 24 ans sur mon lieu de travail, sont morts du cancer. Mon frère est actuellement en chimiothérapie. C'en est trop! Quand me ferai-je entendre? Mettra-t-on encore 10, 20, 30, 40, 50 ans pour découvrir enfin que j'avais raison!!!!!!!!!!!!! J’ai une idée de contamination et deux idées de thérapies possibles. Si cela vous intéresse… Hé oui, rien que ça ! On aura tout vu !… Puisque vous me le demandez si gentiment, je vous explique… Donc on part de ce postulat qui s'impose : les virus sont des agents fécondants… et donc tous les virus sont potentiellement cancérigènes. Postulat qui n’est pas plus bête que celui qui consiste à dire que les bactéries sont de génération spontanée et les virus des parasites… RI-DI-CU-LE ! Il va bien falloir que tous ces beaux messieurs l'avalent ça, sinon aucune véritable avancée ne se fera dans le domaine de la bactériologie ou de la virologie, si ce n’est de nouvelles et incroyables trouvailles très savantes, fumeuses et absconnes du genre de celles qui fleurissent sur les sites internets spécialisés... trouvailles qui en emmèneront d’autres et d’autres et d’autres encore plus complexes mais qui ne feront véritablement pas avancer les choses.
Il faut à tout prix qu'ils finissent par accepter cette idée toute simple, "que les virus sont des agents fécondants" et qu’ils sont TOUS cancérigènes… Je respecte leur intelligence, leur savoir, leurs travaux, mais quand même, quand même!!!...
Bref, je continue mon explication: comment un virus peut-il être fécondant pour une cellule ?… sans doute est-ce encore une fois pour une raison très simple : la bactérie mère du virus ressemble étrangement à la cellule de tel ou tel organe. Le noyau du virus, s'infiltre jusqu'au noyau de la cellule et... la cellule ne rejette pas le virus en « répliques ». Elle l’accepte et consent à se diviser, mais elle le fait évidemment de façon bizarroïde... c'est le cancer. "LE VIRUS EST UN AGENT FECONDANT!" C'est tout.
Le phénomène de la fièvre, quand quelqu’un est atteint d’une maladie virale prouve irréfutablement que j’ai raison : En présence de virus le corps réagit par la « fièvre »… accélération de la circulation sanguine, température, sudation, production de globules blancs, d’antigènes, d’anticorps, etc … Ce qui est très efficace contre les bactéries mais complètement inutiles contre les virus… alors pourquoi cette réaction ?... En fait pour le corps, quand il y a virus, il y a bactérie. Le corps ne se trompe pas. C’est le cerveau des savants qui se trompe… Il est aussi frappant de voir que la tumeur cancéreuse s'auto-vascularise, c'est à dire qu'elle crée elle même son propre réseau sanguin pour se nourrir. Là aussi il est bien évident que le virus a provoqué une fécondation monstrueuse de la cellule, un clonage manqué, en fait... c'est évident, mais allez faire comprendre cela aux très nobles, très puissants et vénérés savants-qui-savent... impossible!
Mais venons-en au fait : Comment se débarrasser d’un virus ?… Dans un premier temps, il faudrait en découvrir la bactérie mère. Elle peut très bien être hors du corps, et le plus souvent c’est le cas, car si elle était hôte du corps, il y aurait maladie bactérienne et ses virus la choisiraient par prédilection et n’infesteraient pas tel ou tel organe en le cancérisant. L’affaire n’est pas mince : découvrir la bactérie dont la structure ressemblerait à s’y méprendre à la structure des cellules de tel organe cancérisé. En fait ces cellules ressembleraient tellement à certaines bactéries que leurs virus, donc les agents fécondants de ces bactéries seraient acceptés par ces cellules les faisant se diviser constamment, anarchiquement et monstrueusement. Il suffirait alors d’inoculer cette bactérie au sujet, ce qui provoquerait bien sûr une maladie bactérienne… mais maladie salutaire, car la bactérie mère absorberait très vite SES PROPRES virus. En guérissant la maladie bactérienne on guérirait le cancer. Vous allez me dire, « c’est un remède de cheval ». Sans doute, mais je n’ai pas trouvé mieux.
Avez-vous remarqué cette chose étrange… si vous regardez une carte statistique des cancers dans le monde : les populations « pauvres », qui n’ont pas ou très peu accès à l’hygiène, sont très peu touchées par le cancer, tandis que les pays riches, « propres » aseptisés, le sont d’une façon incroyable…
Certains pays, certaines régions, certaines populations (tziganes par exemple) semblent comme « protégées » du cancer par les bactéries qui éliminent quantité de virus en se reproduisant. Dans les pays « civilisés », sans bactéries ou très peu, les virus prolifèrent en quantité astronomique jusqu’à ce que l’un d’entre eux trouve une cellule qui veuille bien l’absorber pour se diviser. Apparemment la rançon d’un monde « sans-bactérie » est le cancer.
Et qu’on ne nous raconte plus que le cancer n’est pas contagieux. C’est absurde. Toutes les maladies sont contagieuses. Simplement certains individus ont plus d’inclination que d’autres à attraper telle ou telle maladie, ils y sont plus sensibles. Un de mes collègues a enterré sa belle sœur d’un cancer, puis sa propre mère d’un cancer, puis sa femme d’un cancer, puis il s’est remarié à une dame qui venait de perdre son mari d’un cancer, puis lui-même est mort d’un cancer. A son enterrement on apprend que son gendre qui est là vient de se faire opérer pour la troisième fois d’un cancer. Il y a eu en tout 6 cancers dans le secteur où travaillait ma femme : 2 dans son bureau et 2 dans chacun des bureaux contigus au sien. Notre chien a un cancer. Nous en avons déjà enterré un suite à un cancer. Etc… etc…
Souvenez-vous de la tuberculose avant que Koch ne découvre son bacille…
Il ne fallait surtout pas dire que c’était contagieux. Il fallait ânonner docilement ce que les plus grandes sommités médicales du monde serinaient à longueur de temps : il y avait des métiers « à », des régions « à », des familles « à », etc… etc… ce qui n’était pas faux, mais soutenir ou même suggérer que la tuberculose était contagieuse était un signe d’indiscipline manifeste, voire de bêtise… un vrai crime de lèse-majesté… Souvenez-vous ! Peut-être ai-je échafaudé une théorie tout à fait stupide et spécieuse… mais il n’en reste pas moins que le fait que la bactérie se divise d’elle-même, spontanément… cela me paraît aberrant. Pour moi, toutes les reproductions impliquent une sexualité, même si elle nous est encore invisible. La génération spontanée, je n’y crois pas. Je n’y croirais pas même si j’étais très intelligent et très savant. Je pense que n’y croirais pas… c’est trop « gros »…
Cricriw,
permettez-moi de m'immiscer dans le débat.
Le cancer est une tragédie que l'on ne saurait prendre à la légère; frappé peut être plus durement que d'autre par ce mal, vous avez recherché une explication de ce phénomène, et il n'y a rien de plus humain. Vous dites avoir trouvé ce mécanisme par "conscience", mais je préfère moi l'appeler "intuition". Vous avez eu l'intuition que les virus sont les gamètes des cellules, et que des dérèglements pouvaient occasionner des maladies comme le cancer, pour résumer.
Seulement, la biologie est une science qui se nourrit d'expérience et pas seulement d'intuition. Ce serait trop facile de ma part de me contenter de vous dire que la moindre bactérie est plus complexe que la plus complexe des machines conçues par l'homme, et donc que notre compréhension balbutiante de la biologie ne peut que reposer sur des ouvrages qui vous paraissent ésotériques. En revanche, je vous propose quelques faits expérimentaux simples qui vont à l'encontre de votre théorie, de même que je peux clarifier pour vous certaines nuances importantes, des choses qui vous paraissent des évidences, etc. Tout ceci prendrait un peu de temps, pour reprendre point par point vos arguments, mais c'est faisable. Qu'en dites-vous?
Benjamin
Ouf! Une réponse... et quelle gentillesse !
Merci de votre compréhension. C'est bien cela: pour moi, par "intuition", les cellules et les bactéries sont évidemment des gamètes femelles et les virus des gamètes mâles. Toutes et tous, sans distinction. Cela me paraît presque une Lapalissade... sinon, pourquoi tout ce "petit monde" se reproduirait-il?... Je sais qu'il existe des reproductions "asexuées"… dit-on. Apparemment "asexuées", du moins scientifiquement et jusqu'à aujourd´hui.
Comment peut-on imaginer la reproduction d’un être, aussi petit soi-il, s’il n’y a pas de plaisir à la clef. La vie est un mystère, et aussi petite soit-elle, elle est faite d’émotions. Les bactéries ont des émotions. J’y crois profondément. Pourquoi pas !
Sans doute allez-vous m’expliquer le « comment » de la mitose, mais le plus important est le « pourquoi » : Pourquoi se déclenche-t-elle ?
En espérant ne pas vous avoir trop barbé avec ces assertions assez cavalières et sans preuves. Il faut bien rêver. Merci Christian
Pourquoi les virus ne sont pas les spermatozoïdes des bactéries et ne provoquent pas le cancer en tant que gamètes.
Votre thèse : les virus sont les gamètes des bactéries, et lors d’une « fécondation » accidentelle des cellules humaines peuvent y déclencher une tumeur.
Préliminaire : la réalité de la reproduction asexuée. Le fait que les bactéries se reproduisent « seules » semble vous étonner au plus haut point. Pourtant, on peut aisément bouturer un grand nombre de plantes, certains animaux se passent de conjoint et nos propres cellules se divisent. Il en va de même pour les bactéries. Tous les exemples de reproduction asexuée sont à ce jour bien élucidés et ne font intervenir aucun élément extérieur de type gamète ; on peut isoler une bactérie de tout virus, s’assurer qu’elle-même n’en contient pas, et tout de même l’observer se diviser. Mais alors, peut-on imaginer une reproduction « sans plaisir à la clef » ? J’ai bien peur que oui. Je ne crois pas que les bactéries aient des émotions en l’absence de cerveau (mais comment le prouver ?). En l’absence de plaisir, quel est le « pourquoi » de la reproduction asexuée ? On pourrait dire que c’est la survie. Seules sont parvenues jusqu’à nous les bactéries capables de se reproduire (même sans plaisir) ; c’est l’évidence presque tautologique de la sélection naturelle. Il est assez utile de penser les bactéries comme de petites machines très sophistiquées conçue pour survivre et se reproduire. Pourquoi un virus se désintégrerait-il pour se reproduire ? Parce que, comme le montrent nombre de mâles insectes chez qui la reproduction est fatale, la descendance compte plus que la vie du parent. Là encore, la sélection naturelle a favorisé les espèces qui avaient la reproduction la plus efficace, fût-ce au prix de la vie des individus. Il n’est pas besoin de penser les virus comme les instruments de cellules plus grosses pour expliquer leur « suicide» au moment de l’infection. C’est juste la meilleure solution, en tant que virus (donc parasite obligatoire d’une cellule), pour se reproduire. Il est beaucoup plus pertinent et logique (bien que réducteur) de considérer qu’à l’inverse, les animaux trouvent du plaisir à la reproduction parce que cette stratégie s’avère payante sur le plan de la sélection naturelle. Entre un animal assez indifférent à l’acte et un autre spécialement motivé, le second aura plus de descendants !
Objection principale à la thèse proposée : Par définition, les gamètes des animaux portent les gènes du futur embryon. Or, les bactéries ont des gènes de bactéries, les cellules humaines ont des gènes humains et les virus ont des gènes… de virus. En aucun cas l’addition de génomes de virus ne peut donner un génome de bactérie. Les gènes sont non seulement différents, ils sont en bien plus petit nombre. Ce raisonnement est valable pour les bactéries et les cellules humaines, et a fortiori pour les virus et les cellules humaines. S’il n’y en avait qu’une, j’invoquerais cette raison pour affirmer que les microbes ne sont en aucune façon des gamètes.
Objections secondaires mais suffisantes -Les virus d'une bactéries sont incompatibles avec les cellules animales (et avec la plupart des autres bactéries). Une fois encore, on connaît assez bien les mécanismes par lesquels les virus se reproduisent. Alors qu’un spermatozoïde traverse mécaniquement l’enveloppe de l’ovule pour y déposer son matériel génétique, les virus ont accès à la cellule (humaine comme bactérienne) par d’autres moyens et à d’autres échelles. Par exemple, ils exploiteront la présence d’une protéine de surface pour se fixer à la cellule et y injecter son matériel génétique. Souvent, cette protéine a une toute autre fonction, comme l’import de molécule, le dialogue avec d’autres cellules, etc. Une fois dans la cellule, cette information est « lue » par la cellule pour fabriquer d’autres particules virales. Or, les « langues » des cellules humaines et des cellules bactériennes sont assez différentes pour que les gènes des unes ne puissent être lus par les autres. Pour cette raison, aucun virus observé à ce jour n’a pu surmonter les différences (considérables !) qui séparent les bactéries de nos cellules. Si ses gènes sont lisibles par un type de cellule, ils ne le seront pas dans l’autre. -Les mécanismes connus conduisant aux cancers sont suffisants et ne nécessitent pas d’intervention de virus. En effet, il n’existe pas un cancer, mais des cancers avec des causes diverses. Nos cellules ont pratiquement toute la capacité de se multiplier, mais l’organisme impose une régulation : pour le bien de l’individu, les cellules cessent de se diviser. Mais lorsque les gènes qui permettent cette régulation sont altérés, par exemple après exposition à un agent mutagène, la cellule devenue cancéreuse reprend son cycle de division. On peut voir la sélection naturelle à l’œuvre dans les cancers : entre les cellules saines qui respectent les lois de l’organisme (métaphoriquement, bien sûr) et celles, cancéreuses, qui font cavalier seul, les secondes s’imposent par leur nombre croissant au détriment de la santé de l’individu. Aujourd’hui, de très nombreux gènes impliqués dans la régulation du cycle cellulaire ont été détruit (dont p53). Là encore, on peut reproduire la cancérisation d’une cellule en laboratoire en l’absence de tout virus.
Objection secondaire :
Légères nuances pour être précis, mais ne changeant rien sur le fond : -Causes infectieuses des cancers Il existe certains cancers causés par des virus (humains) comme le papillomavirus pour le cancer du col de l’utérus. Le développement de la tumeur est dû au dérèglement qu’occasionne le microbe dans les cellules (des virus de la même famille sont responsables des verrues). Néanmoins, ce virus n’a rien à voir avec les bactéries. D’autres cancers sont des complications dues à des infections chroniques de bactéries ou de virus (ulcères, hépatites, etc.). -A l’occasion, les virus de bactéries peuvent véhiculer des gènes entre bactéries. Attention, rien à voir avec l’action d’un gamète ! Des particules virales embarquent parfois quelques gènes appartenant à la bactérie, une échelle incomparable avec le demi-génome convoyé par les gamètes.
Ainsi, ce qui vous paraissait une évidence est contredit par ces arguments qui sont le fruit de la recherche des années 1950-70 et sont aujourd’hui enseignés au lycée. Ceci explique sans doute l’impatience des spécialistes auxquels vous vous êtes adressé (sans compter la masse de connaissances accumulées en biologie cellulaire et que je vous ai épargnée ici). Si ces explications ne vous satisfont pas entièrement, je suis tout disposé à en discuter plus avant. Mais, en conclusion, il faut bien que je vous recommande de faire confiance aux scientifiques de temps en temps...
Benjamin
Bonjour Benjamin Et merci pour votre éclairage. C’est super. Vous avez de grandes qualités : humour, délicatesse, autodérision, ouverture d’esprit : rien du stéréotype du scientifique. J’espère qu’il y en a beaucoup comme vous. Toutefois la froideur des raisonnements scientifiques me glace. Ne vous sentez pas visé, vous n’y êtes pour rien, c’est comme ca. J’ai une nature, disons… plutôt empathique… romantique. Il me semble que rien ne se fait sans émotion, sans sentiment. C’est le moteur de la vie. Je ne parviens pas à imaginer la vie sans une conscience de soi, aussi minime soit-elle. Et qui dit conscience de soi dit douleur (c’est la rançon à la protection de l’être), joie, tristesse, peur. J’ai pu observer cela chez nombre d’animaux et d’insectes, étant enfant. Ils ne sont pas plus bêtes que nous. Disons qu’ils sont aussi « bêtes » dans le sens d’animal. Il paraît même que les plantes ont une certaine « sensibilité ». Pour moi cela va de soi, c’est la définition même de la vie.
Quant aux bactéries et aux virus… quant aux reproductions asexuées et sans plaisir à la clé… ca ne colle pas avec mon sens de la vie.
Des vies sans conscience, donc sans émotions… absurde… et puis comment un être voudrait-il se perpétuer s’il n’a même pas conscience de lui-même. Dieu aurait fait des vies-machines. Ca n’a pas de sens. La vie n’est pas machine. C’est l’homme qui crée des machines et il aimerait bien, le bougre, que l’Univers fût créé selon son exemple.
Hé oui. Vous voyez, je suis même allé chercher le bon Dieu à la rescousse. C’est pas rien ! C’est vrai, je crois très fort en Dieu. C’est comme ca. Ca ne s’explique pas. Il y a tellement de choses qui nous dépassent. Je crois en une Perfection, mais je n’ai pas de religion, aucune. Dieu n’a jamais écrit de livre.
Donc : génération spontanée des bactéries… hummm ! Suicide mécanique et sans aucun attrait des virus… hummm ! Reproduction des cellules sans aucun agent extérieur… hummm !
Est-on vraiment sûr de tout cela. La vie est diversité, interactivité, symbiose. Rien ne se fait sans agent extérieur. Rien.
A-t-on vraiment bien isolé la bactérie avant sa reproduction ? Qu’est-ce qui attire tant les virus ? Pourquoi les cellules se reproduisent, puis ne se reproduisent plus ?
Il doit y avoir autre chose que les bactéries et les virus. Autre chose. Un agent extérieur « déclencheur », rare à certains moments, absent à certains autres, pléthorique à d’autres.
Voilà ! Alea jacta est. Je vais sûrement me rendre ridicule, encore une fois. Tant pis. Soyez indulgent Merci
Christian
C’est encore moi. Bon ! Admettons que les virus soient des parasites… parasites bien étranges entre nous, avec leur comportement bizarroïde de gamètes. Bon admettons. Sans doute suis-je très têtu, mais je n’arrive toujours pas à me faire à la « génération spontanée » de la bactérie. Sa structure est trop complexe. Pour moi, il n’y a qu’une explication possible au cancer : la bactérie produit ses gamètes, quasiment invisibles, très coriaces, indestructibles. Ainsi après une infection bactérienne, ils resteraient longtemps en grand nombre dans le corps, finissant parfois par féconder certaines cellules fragiles. Un autre postulat étant que les cellules aussi produisent leurs gamètes, jusqu’au moment où elles n’en produisent plus. Ces deux postulats, gamètes de bactéries et gamètes de cellules sont indissociables. L’un ne va pas sans l’autre. Ainsi le cancer serait expliqué. Est-ce encore une théorie folle ? Peut-être, mais peut-être pas. En tous cas elle est à mes yeux la seule explication possible.
Pour être sûr que la bactérie ne produit pas de gamètes, il faudrait, très vite, aussitôt après la division d’une bactérie, sortir l’une des deux de son milieu ambiant, l’isoler et attendre. Je pense qu’elle ne se reproduira pas.
Christian
Bonsoir Christian,
voici une réponse rapide et en vrac
Attention, le terme de "génération spontanée" se réfère à tout autre chose que la reproduction asexuée.
Vous devez vous rendre compte que vous considérez tous les êtres vivants à l'aune de ce que vous savez de la biologie humaine. Par exemple, les virus n'ont pas un "comportement de gamète", ils ont un comportement de virus. Le "suicide" des virus a un attrait certain: l'accès à la reproduction. Si cela vous choque, il existe des comportements ayant le même résultat dans le règne animal.
Mais parlons des gamètes des cellules humaines: un spermatozoïde rencontre un ovule, la fusion des noyaux se produit, et on obtient l'oeuf, une seule cellule primordiale qui va se diviser un certain nombre de fois. Se "diviser"! Vous voyez bien que même la reproduction sexuée, avec des gamètes, implique des divisions des cellules sans intervention extérieure! Les bactéries, c'est pareil, sans la fécondation.
Quelques faits, succintement:
On peut parfaitement recréer une tumeur in vitro en mutant certains gènes, ou en traitant les cellules humaines avec certains facteurs de croissance, et ce sans aucune bactérie présente à proximité.
Chez certains patients atteint de cancer, on retrouve ces mêmes mutations. En général, on arrive à expliquer "pourquoi" les cellules sont devenues cancéreuses.
On peut isoler une seule bactérie, elle finira par se diviser. On en isole une deuxième, elle se divisera aussi. On connaît les protéines qui régissent cette division.
Les virus ont des gènes de virus, ce ne sont les gamètes de personne.
Toutes les maladies ne sont pas contagieuses.
A force de faire appel à des éléments invisibles, non prévus par la théorie et indétectables (voire niés) par l'expérience, on finit par tomber dans une sorte de métaphysique... qui n'explique rien. Je n'insisterai jamais assez sur la somme considérable de connaissances que nous avons quant à la reproduction des bactéries, le fonctionnement des virus et la formation des cancers. On arrive très bien à expliquer tout ça! y remédier, c'est plus difficile.
bref, je résume: il y a des faits indéniables qui invalident votre théorie, une théorie n'arrive pas à expliquer ce qui est déjà bien connu. C'est peut être la seule explication possible à vos yeux, mais je peux vous assurer qu'elle est fausse. Bien sûr, c'est assez abrupt, mais je veux bien prendre le temps de vous expliquer point par point ce qui ne va pas (j'ai déjà bien commencé) à la lumière de mes connaissances en biologie, de l'état de la recherche et de mon expérience quotidienne des bactéries. Commencez par imaginer une expérience scientifique dont le résultat prouverait que les bactéries ont une reproduction sexuée, ou que le cancer est lié à la présence de bactéries.
Expérience tendant à prouver la sexualité des bactéries.
Isoler une bactérie.
Au moment où elle se divise en deux, prendre l’une des deux bactéries « neuve » et la mettre dans un milieu propice à sa survie, un milieu neuf, un milieu qui n’a jamais connu aucune bactérie.
Je suis sûr qu’elle ne se reproduit pas et qu’elle meurt.
C’est une simple question de logique « non-scientifique ».
J’en ai l’intime conviction par logique « non-scientifique ».
La vie c’est quand même autre chose que la matière. Qui dit vie, aussi petite soit-elle, dit conscience de soi, de son groupe, de son espèce et du contexte. C’est très mystérieux mais c’est comme ca. Il ne peut en être autrement. Qui dit vie, dit encore reproduction… et là le mystère est total. On ne peut pas tout expliquer « scientifiquement » quand il s’agit de la vie. Il y a une part de bon sens, de simple logique, disons… « vitale »… « Métaphysique » est un bien grand mot… non, « vitale », un bon sens vital… cela me convient.
Une reproduction mécanique et stupide impliquerait que la vie soit stupide. Or, elle ne l’est pas. Même les organismes hermaphrodites ou qui s’auto reproduisent n’échappent pas à la règle : il y a toujours un plaisir à la clef, c'est-à -dire une sexualité, qu’elle soit introvertie ou extravertie.
Je ne pense pas qu’on puisse étudier la vie en laissant de côté cette simple réflexion de bon sens : qui dit vie dit conscience de soi, amour-propre, désir de reproduction.
Depuis des millénaires, le sexe chez les hommes est un tel tabou, qu’ils ont répété ce tabou chez tous les êtres vivants, chaque fois qu’ils l’ont pu.Les études sur la vie, même très savantes, en général, bottent en touche sur la sexualité : soit elle n’existe pas, soit on l’ignore et on passe vite à autre chose.
Et voilà ! Si l’on pouvait prouver qu’intervient un agent fécondant dans la reproduction des bactéries…
On pourrait aussi prouver qu’il y a agent fécondant dans la reproduction des cellules d’un organe et d’un être… agent fécondant qui là , subirait une petite transformation chaque fois, jusqu’à disparaître totalement.
Mais ca c’est une autre paire de manches.
D’abord la bactérie.
Après on verra.
Bonne année
Christian
En l'occurence, j'ai votre réponse: si l'on isole une bactérie, elle se divisera. Isolez une des bactéries "filles", elles se diviseront également (en fait, les deux parties sont équivalentes). On sait même comment et pourquoi! Votre intuition, dictée par votre "logique non-scientifique", s'avère fausse. Rassurez-vous, vous n'êtes pas le premier.
.... ce qui prouve qu'il n'y a pas d'agent fécondant extérieur chez les bactéries. Après, quoi?
Au passage, les animaux hermaphrodites n'ont rien à voir avec ceux qui ont une reproduction asexuée, et on peut être certain qu'il n'existe pas de conscience de soi sans système nerveux, absent des bactéries.
Que la vie ne soit pas stupide, qu'elle implique une conscience de soi, un plaisir trouvé dans la reproduction, ce sont là vos conceptions très personnelles. Vous trouvez qu'on ne peut pas expliquer la vie scientifiquement, là encore, il s'agit de votre opinion, qui au demeurant me paraît peu fondée. Je ne sais que vous conseiller, si ce n'est de retourner sur les bancs pour écouter des cours de biologie et vous rendre compte de tout ce qu'on parvient à expliquer dans le fonctionnement des êtres vivants.
Méfiez-vous de la logique et du bon sens "non scientifiques", car souvent ce sont des préjugés déguisés...
Je sais bien que vous avez raison, et ce depuis le début. Mais j’aimerais tant ne pas avoir tort, du moins pas tout à fait.
Une foule d’observations, depuis ma plus tendre enfance tendent à prouver qu’il y a une forme de conscience, sinon d’émotion chez tous les êtres aussi petits fussent-ils, avec ou sans système nerveux.
Notre système nerveux hypercomplexe nous donne une conscience de nous et des choses absolument gigantesque. Mais cela veut-il dire que toute vie privée de système nerveux soit privée de conscience. Hmmm ! J’en doute. Cela me paraît la condition « sine qua non » de toute vie.
Et puis il y a une chose aussi… scientifique… troublante… : La vie génèrerait la conscience… Cela m’a toujours interpelé, gêné, dérangé même … et si c’était l’inverse. Le pain aurait fait le boulanger… et si c’était l’inverse.
Tout cela n’a rien de scientifique bien sûr, mais quand même, quand même…
Christian
Je suis peut-être un sacré con, très agacant, bigrement têtu, en mal de notoriété et qui voudrait absolument découvrir quelque chose alors qu'il n'en a pas les moyens. Possible...
Il n'en reste pas moins que ma démarche est sincère et que je reste convaincu que l'on n'a jamais réellement voulu prouver que les bactéries avaient un brin de conscience, d'émotion et une sexualité. Pour le moment ce qui est directement visible fait office de loi. Tout le reste est aberrations pures et simples.
J'arrive par hasard sur cette page... Je cherchais un citation et son auteur à partir de bribes de souvenirs.
J'ai lu la théorie de cricriw et il y a quelquechose de vrai dans son histoire. Le problème c'est que tu (on se tutoie sur le net?) fais une association de trop et que ça discrédite ton idée. Il n'y a vraisemblablement pas de lien suffisant entre les virus et le cancer, ce dernier ayant plus de causes possibles que les virus. Même si attraper un virus peut aboutir dans certains cas à un cancer... Mais il me semble que ton intuition sur la fécondation par un virus est juste. J'aurais simplement choisi d'autres mots car ce n'est pas à proprement parler une fécondation.
Nos cellules disposent d'un patrimoine de gènes. Certains servent d'autres pas, actifs inactifs, utiles ou pas. Mais nos cellules ne sont pas réfractaires à une info de plus, on ne sait jamais cela pourrait servir. Alors elle ont un système qui permet d'intégrer des informations génétiques extérieures. Un virus est une information génétique libre n'attendant qu'une cellule pour la lire et l'intégrer à son patrimoine. La grande majorité des virus sont innofensif. Il parait (science et vie juillet 2007) que 50% de notre génome soit de l'intégration d'informations virales depuis l'aube des temps. Parfois un virus contient une information exploitable et nous permet de muter pour synthétiser de nouvelles molécules ou autre chose. Parfois l'information est délétère et on tombe malade. Donc il y a bien pénétration et intégration mais ce n'est pas une fécondation. C'est de l'acquisition de savoir, et tout n'est pas bon à savoir.
Bien vu Sam.
Benjamin à raison. Je m’attaque à trop gros morceau sans outils, sans connaissances particulières sinon quelques bribes de pages et de pages sur internet, souvent très hermétiques. J’ai voulu mettre mon « grain de sel ». J’en ai laissé tomber une pincée dans le plat… si elle pouvait le relever… ca serait super…
C’est vrai, le mot « fécondation » est sans doute trop fort.
Cette reproduction-réplication des virus m’a toujours troublé, étonné même. Dès que j’en ai eu connaissance, je me suis dit : ce n’est pas possible tous ces boutons qui apparaissent à la surface de la bactérie et qui expulsent des virus-bis. On dirait une allergie. Cela ressemblait tellement à un rejet pur et simple. Comme si la bactérie se débarrassait d’intrus, de squatters… et aussitôt une question lancinante : et quand il n’y a pas expulsion, que se passe-t-il ?
La réponse était dans l’énoncé même : la bactérie se divise. J’étais donc sûr que le virus était un agent fécondant, soit accepté, soit rejeté avec pertes et fracas…
En fait c’était trop beau, trop simple. C’est beaucoup plus compliqué que ca.
De toute façon, il me semble qu’il y a une erreur colossale à la base de la part des savants. Tant de têtes bien faites et bien pleines patinant sur le problème virus-bactéries-cellules depuis tant et tant d’années… il doit y avoir un problème à la base. Les recherches se font sûrement sur des postulats faux, archi-faux… mais quels sont-ils ?... mystère. Les raisonnements scientifiques sont toujours, du moins au départ, « spécieux ». On fait toujours une expérience pour prouver telle ou telle intuition, tel ou tel postulat. On y arrive ou on n’y arrive pas. C’est tout. Mais alors là , alors là … en ce qui concerne la reproduction anarchique des cellules, c'est-à -dire le cancer… alors là chapeau… c’est vraiment du grand Art… c’est le championnat du monde toutes catégories de patinage artistique où tous les participants sans exceptions finissent-pardonnez-moi l’expression- sur le cul. A croire que tout le monde évolue hors-piste. La base des base est toujours très simple, mais si difficile à trouver… qu’elle est-elle ?
Je pense que tout le monde perd son temps, et son énergie à chercher sur des bases fausses. Il n’y a peut-être aucun rapport entre le virus et la bactérie, mais le fait que la bactérie se divise « spontanément », n’importe quand… c’est troublant… Le fait que le virus se fasse expulser-rejeter-virer-répliquer… ca aussi c’est vraiment troublant.
Il faudrait peut-être un jour se poser les bonnes questions :
POURQUOI et non comment les bactéries se divisent ?
POURQUOI et non comment les virus sont-ils rejetés ?
Etudier le mécanisme de tout cela, mécanisme très-très-très- compliqué, extrêmement compliqué, c’est bien beau, mais il doit bien y avoir une raison au départ… très simple, elle.
Pour moi chaque bactérie a une raison personnelle pour se diviser, chaque virus une raison personnelle pour investir la bactérie. Laquelle ? Mystère !
Merci Benjamin, merci Sam pour votre éclairage et votre gentillesse.
Christian
Postulat: La vie n'est stupide en rien. Ce n'est pas une simple somme de mouvements mécaniques ou de réactions chimiques. Il y a autre chose au départ, autre chose.
Si la bactérie se divise c'est qu'elle a ses raisons.
Si le virus investit la bactérie ou la cellule c'est qu'il a ses raisons.
On n'a rien sans rien. C'est la grande loi universelle.
Alors bactérie ou virus, en agissant de la sorte... qu'ont-ils à y gagner?
... mais ce postulat est faux, et certainement pas indispensable. Je le répète, les bactéries n'ont pas besoin de "décider" de se diviser. Elles le font, c'est tout, et pour une raison bien simple: celles qui ne le font pas n'ont pas pu parvenir jusqu'à nous. Pour les virus, c'est exactement pareil.
Cessez de faire des analogies anthropocentriques (le "rejet" des virus par la bactérie), il y a un stade où ce n'est plus du tout fructueux, la microbiologie du XVIIIème siècle l'a bien prouvé.
Alors , une fois pour toutes, -les virus des bacétries ne se transmettent pas aux cellules humaines -les bactéries se divisent d'elles-mêmes -on sait très bien comment et "pourquoi" les cancers se forment. C'est juste les soigner qui s'avère plus compliquer (et oui! ce n'est pas nécessairement parce qu'on sait comment ça marche que l'on arrive à l'empêcher)
Ces points sont développés dans mon commentaire précédent.
J'ai de la sympathie pour vous mais beaucoup moins pour votre démarche. Avec un manque flagrant de connaissances de base, vous echaffaudez des théories qui n'expliquent rien et pire, vous dénigrez au passage le travail acharné de milliers de scientifiques parce que vous n'avez pas pris la peine de le comprendre.