L'extrait ci-dessous fait le portrait de deux "génies" du XIXe siècle, reste à  deviner lesquels (sans vous aider de Google, petits malins !) :

L'un avait une intelligence volontaire, consciente, méthodique et semblant faite pour l'abstraction mathématique : elle a donné essentiellement naissance à  un monde romantique. L'autre était spontané, peu réfléchi, ayant plus de goût pour le rêve que pour une approche rationnelle et faite, semble-t-il, pour des travaux de pure imagination, sans soumission à  la réalité : il a triomphé dans la recherche mathématique.

Mà J 02/11 : Cette citation vient du psychologue Edouard Toulouse (cité par Tom Stoppard, "La Science en jeu", Alliage n° 37-38, 1998, p. 151), qui avait pris pour sujets d'étude le romancier Emile Zola et le mathématicien Henri Poincaré. Etonnamment, c'est bien le romancier qui avait ce cerveau fait pour l'abstraction mathématique et le mathématicien ce goût pour le rêve. Surprenant à  première vue mais peut-être pas si absurde — m'est avis que la psychologie des sciences a encore du pain sur la planche !