La science, la cité - Conférence de citoyens sur les nanotechnologies (3) - Commentaires"La science, la cité" par Enro, alias Antoine Blanchard2022-01-02T10:30:39+01:00Antoine Blanchardurn:md5:82e22a81528fc95c4abd5bc77b387e64DotclearConférence de citoyens sur les nanotechnologies (3) - Enrourn:md5:ee0215eca1fdb26157f8e6f0022325ca2007-01-23T21:57:26+00:002007-01-23T21:58:15+00:00Enro<p>Denis > Merci pour ces précisions. A propos des 400 €, il me semble que c'est à titre d'indemnisation… pour les quelques week-end occupés et le travail fourni. Sinon, les dernières phrases sont intéressantes, et c'est vrai que c'est une rhétorique que l'on rencontre de plus en plus. Dire que les nanotechnologies (d'accord, les <q>nanoparticules</q>) sont naturelles et ont toujours existé, c'est comme dire que les OGM sont naturels et ont toujours existé. Une question épistémologique qui, me semble-t-il, reflète à nouveau le fossé entre scientifiques et profanes.</p>Conférence de citoyens sur les nanotechnologies (3) - Inactuelurn:md5:f135391cded3b027da944baa37e446432007-01-23T19:05:10+00:002007-01-23T19:05:10+00:00Inactuel<p>Bonsoir. Les conclusions du "groupe des 16" sont assez pertinentes, je m'y associe. Il sera très dur d'éviter la confrontation en pro (ceux qui en vivent, type labo de Recherche dans le domaine) et ceux qui font profession de les détester, justement parce qu'ils en sont (du domaine). Ce sera l'effet balancier, le "spécialiste" sera accusé de mentir et le gueulard d'exagérer. Mais tout cela renvoie sans doute à notre dimension de Français (dans notre manque chronique de pragmatisme). Bien qu'il serait intéressant de savoir si les citoyens d'autres pays ont traités le sujet en arrivant aux mêmes conclusions.
A la lecture de l'article de S. Huet, je viens de découvrir que les citoyens avaient touché 400 euros. Il ne me semble pas avoir lu dans les documents de la Conférence des Citoyens sur les N. que ce serait le cas. Est-ce un remboursement de leur frais ou une gratification pour service rendu ?
Détrompez-vous bien, STM (et tous ses concurrents) ne fabrique plus ses circuits comme il y a dix ans. Les nanos matériaux (je veux dire, les matériaux de dimensions nanométriques) sont déjà employés à plein régime dans les dispositifs. Leur volume total (s'il était tous libérés dans la nature en même temps) serait très faible, ce qui n'est pas le cas des diverses peintures et autres bitumes chargées en nanoparticules (métalliques du type catalyseur (réducteur) de gaz agressifs) qui elles vont lentement se fondre dans le milieu (mais c'est pour la bonne cause: diminution de l'effet de serre par une meilleure isolation des bâtiments, par exemple; donc cela n'intéresse pas grand monde). Enfin, peut-être faut-il également rappeler que la terre, notre bonne mère, a elle-même une infinité de nanoparticules en son sein. Notre corps, fruit d'une évolution lente a appris à s'en prémunir. Le danger le plus immédiat est que l'homme a acquis la capacité d'accélerer le temps et que l'échelle des mutations est bien plus lente que notre rapidité actuelle à changer notre environnement.
D.</p>Conférence de citoyens sur les nanotechnologies (3) - Fr.urn:md5:e3eb23b9bd1883b114a4e0c86f20be192007-01-23T09:57:48+00:002007-01-23T09:57:48+00:00Fr.<p>Intéressant : la santé arrive souvent en premier dans la liste des domaines où les n.tech. peuvent apporter qqchose de positif. Il faut dire que certains espoirs sont vraiment hallucinants (pompe à insuline, détection ultra-précoce des tumeurs…).</p>Conférence de citoyens sur les nanotechnologies (3) - Enrourn:md5:d3ea978dd10948058aad87c4592983b22007-01-22T23:34:56+00:002007-01-23T06:34:40+00:00Enro<p>Matthieu > Plutôt d'accord avec toi sur tout, y compris le fait que les puces RFID n'ont pas forcément leur place dans les "nanotechnologies". Peut-être est-ce leur caractère pervasif qui les fait ranger dans cette catégorie, erreur qui n'est pas commise uniquement par la conférence de citoyens (citoyens eux-mêmes ou organisateurs), comme en témoigne <a href="http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=907616" rel="nofollow">cet article</a> du <em>Monde</em> du 30 juin 2005 :</p>
<blockquote>De taille infime, donc invisibles, peut-être un jour autonomes, donc potentiellement incontrôlables, les microsystèmes ou les futures créations des nanotechnologies soulèvent des débats sur les libertés publiques. Ainsi les <strong>étiquettes à radio-fréquences</strong>, qui succéderont aux codes-barres, sont susceptibles de délivrer à notre insu des informations sur nos habitudes de consommation.</blockquote>
<p>De manière connexe, un invité des tables-rondes de samedi était un industriel de STMicroelectronics qui fabrique des puces comme il y a 10 ans, rien de nanotech donc ! De fait, se rattacher aux nanotechnologies devient un véritable enjeu qui dépasse la sphère du scientifique, et peut être étudié par la sociologie des sciences (un ancien de mon Master travaille sur ce sujet pour sa thèse) </p>Conférence de citoyens sur les nanotechnologies (3) - Matthieuurn:md5:443ff9c6cce76bd942f0425deb9e07ec2007-01-22T22:42:50+00:002007-01-22T22:42:50+00:00Matthieu<p>Il y a du bon et du moins bon... une surprise positive pour moi, qui n'en attendait rien de bon ! :-)
Les 4 premiers points sont de bonnes idées - le premier point, la responsabilité qui pèse sur les industriels, doit être précisé, mais il peut s'agir d'un bon moyen de pression pour réaliser plus d'études de dangerosité. De meme, le 4eme, l'etiquetage, doit être imposé, au consommateur de faire ensuite son choix (un peu comme pour les ogm, je trouve).</p>
<p>J'ai de tres tres gros doutes sur la "communication". Les opposants vont crier à la propagande, et ils auront, enfin, apres tant de bêtises dites, sûrement raison.</p>
<p>La CNIL, je vois pas le rapport, je suppose une confusion avec les tags RFID "qui font penser à big brother"</p>
<p>la fin, c'est beaucoup de bonnes intentions, des répétitions de ce qui existe deja, ou des incitations à multiplier les "commissions" et autres "Haut Conseil Consultatif des Sages".</p>