La science, la cité - Mot-clé - accès libre - Commentaires"La science, la cité" par Enro, alias Antoine Blanchard2022-01-02T10:30:39+01:00Antoine Blanchardurn:md5:82e22a81528fc95c4abd5bc77b387e64DotclearAtelier "Nouveaux rapports des chercheurs aux publics" le 29 avril - Petites annoncesurn:md5:6ba003a6a217769a34c7e2c8216bfe9b2010-06-19T19:11:56+00:002010-06-19T19:11:56+00:00Petites annonces<p>J'ai raté cette édition mais, à une autre échelle bien sûr que des conférences internationales, de nombreux cafés philo ou cafés des sciences organisent des débats très intéressants. Plusieurs blogs proposent des agendas où l'on trouve les dates et lieux de ces rencontres scientifiques dans de nombreuses villes françaises.</p>Atelier "Nouveaux rapports des chercheurs aux publics" le 29 avril - pronostic mondial footurn:md5:9e317c9530b0bd54ea07f8f7ec5066752010-05-17T17:26:44+00:002010-05-17T17:26:44+00:00pronostic mondial foot<p>J'arrive trop malheureusement, mais ces sujets m'intéressent. Alors un petit compte-rendu peut-être?</p>Nouvelles du front (14) - Enrourn:md5:8250e5d15eb6fa3d3c4b254f73e359f92008-12-04T16:19:24+00:002008-12-04T16:19:24+00:00Enro<p>@Tom : Comme quoi, les filtres de Wikio avant l'entrée de nouveaux blogs sont bons et garantissent l'absence de splogs !</p>Nouvelles du front (14) - Tom Roudurn:md5:f815e8e7586043d5a478f4393c5f8de62008-12-04T14:17:24+00:002008-12-04T14:17:24+00:00Tom Roud<p>Bon, apparemment, mon expérience n'a pas fonctionné : wikiodynamics n'apparaît pas dans le classement ce mois-ci... ;(</p>Nouvelles du front (14) - Tom Roudurn:md5:84ba6930e0b6f95ab5e88ac7c0302bf52008-11-21T18:57:52+00:002008-11-21T20:00:32+00:00Tom Roud<p>L'abstract est assez explicite sur le fait que c'est une revue :</p>
<blockquote>Since the beginning of the 1990s the generation of high-intensity laser pulses has known an unprecedented evolution thanks to the conjunction of the possibility of the chirped pulse technique and the availability of spectrally broad-band laser media. Lasers capable of producing multi-terawatt pulses can now be built on few optical tables in a small laboratory. We review the generation and the amplification of ultra-short pulses by the chirped pulse amplification technique.</blockquote>
<p>Qu'il y ait faute, aucun doute, là n'est pas la question, mais se baser sur deux phrases et une figure pour conclure au plagiat me paraît un peu short. Il faudrait comparer les deux articles plus en profondeur, mais par définition, deux revues sur le même sujet ont de fortes chances de se ressembler ...</p>Nouvelles du front (14) - Enrourn:md5:113aea66ccbbe15d19338dcfda50bf652008-11-21T14:22:50+00:002008-11-21T14:22:50+00:00Enro<p><strong>@Tom</strong> : Tu es sûr que c'est un article de revue ? Moi je n'ai pas les droits suffisants pour accéder au plein texte... Auquel cas on peut en effet pinailler sur l'importance de la faute mais elle est bien là , et il y a bien eu rétraction par la revue. On peut sans doute en tirer deux leçons :</p>
<ul>
<li>la communauté est de moins tolérante et il faut faire attention à bien créditer en bonne et due forme ;</li>
<li>les blogs jouent de plus en plus un rôle crucial dans ces affaires, mettant au grand jour ce que d'aucuns voudraient voir caché : <q>given enough eyeballs, all plagiarism is shallow</q> devient de plus en plus <q>given enough bloggers, all plagiarism is advertized</q>.</li>
</ul>Nouvelles du front (14) - Tom Roudurn:md5:dd7a72df69d6892003bde3e648e850b42008-11-21T14:04:35+00:002008-11-21T14:04:35+00:00Tom Roud<p>Hum, juste de loin, cette histoire de plagiat est bizarre. D'abord, c'est du plagiat d' une revue, donc il n'y a pas de nouveaux résultats par définition.
Ensuite :
- le vrai problème semble être l'une des figures présentant un schéma de dispositif expérimental, mais comme c'est une revue, on peut juste reprocher aux auteurs de ne pas l'avoir correctement créditée
- si seulement deux trois phrases sont identiques d'une revue à l'autre, mais que le reste de l'article est différent, c'est très maladroit, mais ce n'est pas ce que j'appelle du plagiat à proprement parler.</p>L'accès libre, pour les étudiants aussi ! - Enrourn:md5:1d33be9ce49e67ac8c9d55fb23c3ea402008-05-07T16:01:14+00:002008-05-07T16:01:14+00:00Enro<p><strong>Tom</strong> > 1) Je ne sais pas, si quelqu'un a une réponse ou un témoignage qu'il l'apporte... 2) D'après ma source : <q>We dedicate a great deal of effort to promoting the use of the open archive and give researchers incentive to make their deposit. Some institutions have tried to make this mandatory, in particular through their evaluation process, but that is currently the exception to the rule.</q></p>L'accès libre, pour les étudiants aussi ! - Tom Roudurn:md5:3d2c2cfe43ee2f5ba526eb034b2f629e2008-05-07T13:50:02+00:002008-05-07T13:50:02+00:00Tom Roud<p>L'eseignement à base de papiers est-il très pratiqué en France ?
Sinon, pour HAL, je crois qu'il y a eu des consignes très claires venant d'en haut.</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - anonurn:md5:aefa75bde9a96e4286c0277fd2e016c62007-07-05T16:49:57+00:002007-07-05T16:49:57+00:00anon<p>David, la langue est une valeur, certainement, mais pas une valeur morale. On peut parler de valeur morale seulement lorsqu'on oppose l'intérêt commun et l'intérêt individuel.
Quant à imaginer que l'on puisse revenir en arriere en essayant de communiquer en francais, je n'ose meme pas l'imaginer. Personnellement, en face de ces comités d'evaluation francais, j'ai l'impression, quand je leur parle en francais, que pour eux c'est du chinois.</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - davidurn:md5:fc98c0a4b7a318bdd2f494c0b17e85422007-07-05T16:01:44+00:002007-07-05T16:01:44+00:00david<p>En fait, pour completer mon precedent billet non fini, je pense qu'on peut facilement avoir un biais "pro anglais" parce que l'anglais de base utilisee dans les sciences restent quelque chose d'assez trivial pour les francais et les europeens en general, et que la culture derriere est suffisament proche pour nous paraitre "sans biais". Mais au Japon, ou en Chine, c'est une veritable barriere; les articles que l'on comprend qu'a partir des figures comme je l'ai vu sur le billet cite par Enro, je veux bien que ca marche de temps en temps, mais avez vous deja essaye de lire un article japonais ? Traduire du francais mot a mot pour de l'anglais, ca marche pas trop mal, mais en Japonais, ca donne des choses assez bizares (mais rigolotes quand c'est sur des Tshirt).</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - davidurn:md5:544b77672b2da25984dae569223add282007-07-05T15:48:22+00:002007-07-05T15:48:22+00:00david<p>> Enro: je me soucie de l'IEEE parce que c'est l'incontournable dans mon domaine (traitement du signal/IA), mais je ne suis pas etonne que ca concerne d'autres champs "sensibles".</p>
<p>> anon: on peut ne pas etre d'accord avec LF, je ne l'ai d'ailleurs pas donne comme argument d'autorite, mais comme exemple de non mandarin (et un peu en boutade, puiqu'on ne peut certainement pas l'affubler d'un quelconque suffixe a consonance marxiste ou derivee). Je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas un probleme d'ethique: pour moi est de l'ordre de l'ethique ce qui concerne les valeurs et les choix d'une societe. Le choix de la langue de publication rentre en plein dedans: une langue qui n'est plus utilisee pour les sciences, c'est une langue qui perd de la valeur. La langue est plus qu'un simple moyen de communication, la culture sous jacente transparait. C'est de ca dont parle LF. Ramener ca au mandarinat, ca me parait tenir un peu a l'obsession (le manque de moyens, ce n'est pas la meme chose que le mandarinat). Une des raisons qui font que je veux rentrer en France pour faire de la recherche, c'est de pouvoir publier dans ma langue maternelle (ce que je n'ai jamais pu faire jusqu'a maintenant), et c'est bien un choix base sur des valeurs qui je pense meritent d'etre defendues.</p>
<p>> Fr. La difference en maths, enfin mon impression et de ce que j'en comprends, c'est que l'on peut encore publier des papiers fondamentaux en francais, et avant de les publier en anglais. Donc il y a bien une notion de "detriment". Bien sur, on transmet dans les deux langues le plus souvent. Je n'ai par ailleurs jamais parle de pratique exclusive du francais.</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - Fr.urn:md5:ff2507900e6d5cfa629e071b57fcdb232007-07-05T14:05:51+00:002007-07-05T14:05:51+00:00Fr.<p>Je ne sais pas ce qu'a voulu dire exactement LF, mais les mathématiciens français ne publient pas en français <em>au détriment</em> de l'anglais. Ils publient très bien dans les deux langues. C'est une impression de l'extérieur.</p>
<p>Je reconnais que la pratique du français a des avantages, mais j'estime que la pratique <em>exclusive</em> du français a des inconvénients. C'est assez clair en SHS, de là où je viens. La situation varie selon les branches.</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - anonurn:md5:b8cc7a22a6c928360ea3afa3648d81222007-07-05T12:52:00+00:002007-07-05T12:52:00+00:00anon<p>David, je n'ai pas dit que la langue n'était pas un problème. Mais pour moi ce n'est pas un problème d'éthique. Quant aux convictions de Laurent Lafforgue, je ne les partage pas du tout. En mathématiques, vous ne dépendez pas d'un mandarin pour avoir les moyens logistiques, financiers et humains de produire des résultats, ce qui explique le bon niveau francais dans ce domaine, c'est tout.</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - Enrourn:md5:0ac2d684186b79bca32517074c5e7df62007-07-05T08:06:59+00:002007-07-05T08:11:29+00:00Enro<p><strong>david</strong> > Merci pour le commentaire. La question de la langue de publication est en effet très importante et soulève toujours autant de débats : <a href="http://www.enroweb.com/blogsciences/index.php?2007/01/18/105-la-langue-de-la-science" rel="nofollow">le billet que j'avais écrit à ce sujet</a> a été parmi les plus commentés ! Quant à l'exclusion de certains pays des sociétés professionnelles, si tu te réjouis de la réintégration des Birmans ou Iraniens par l'IEEE, ça n'empêche malheureusement pas ces mêmes Iraniens d'avoir récemment <a href="http://www.enroweb.com/blogsciences/index.php?2007/05/11/163-des-chimistes-iraniens-victimes-de-l-embargo" rel="nofollow"> été exclus de l'<em>American Chemical Society</em></a>... Ils viennent à peine d'être réintégrés !</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - davidurn:md5:112c0382085f921f35a9dc433e73fde72007-07-05T07:17:08+00:002007-07-05T08:09:06+00:00david<p>Je ne suis pas sur que l'on gagne beaucoup a utiliser des termes aussi lourds de sens qu'imperialisme ou sovietisme. Peut etre suis-je naif car n'ayant jamais connu le systeme francais, mais les problemes souleve me paraissent aller au dela d'un groupe de personnes cherchant a assoir leur pouvoir.</p>
<p>Le probleme de la langue anglaise ultra majoritaire me semble bien relever de l'ethique, qui depasse largement les problemes franco francaise. Il y a tout un equilibre a trouver qui n'est pas evident; si personne ne publie dans sa langue maternelle, ce serait tout de meme dommage, et va a l'encontre d'un certain ideal scientifique d'universalite. Personnellement, ca me derange d'avoir toujours eu a faire mes papiers et compte rendus en anglais. Et ca derange d'autres scientifiques qui ne sont pas mandarins (ni meme de gauche, c'est dire !). Typiquement, L. Lafforgue a ecrit dans un article pour <em>Pour la Science</em> qui commence ainsi (je n'ai pas trouve de version en ligne complete du dit article):</p>
<blockquote>Les mathématiques sont quasiment la seule science où, en France, les chercheurs continuent à publier couramment leurs travaux dans notre langue. On a coutume de dire que c'est parce que l'école mathématique française occupe dans le monde une position exceptionnellement forte qu'elle peut préserver cet usage. Je suis persuadé que la relation de cause à effet est inverse : c'est dans la mesure où l'école mathématique française reste attachée au français qu'elle conserve son originalité et sa force. A contrario, les faiblesses de la France dans certaines disciplines scientifiques pourraient être liées au délaissement linguistique. Les ressorts de cette causalité appartiennent non pas à l'ordre scientifique, mais à l'ordre humain ; elles ont trait aux conditions psychologiques, morales, culturelles et spirituelles qui rendent possible la créativité scientifique.</blockquote>
<p>Ensuite, il y a bien conflit d'interet dans le monde de la publication (mais en effet pas comme dit dans le communique, qui n'a pas beaucoup de sens): la publication d'articles est censee participer a la diffusion, mais ceux qui publient les journaux ont au contraire interet a controler leur diffusion. Il s'agit la aussi d'un domaine qui n'est absolument pas propre au CNRS ni a la France. Des gens comme D. Knuth se sont publiquement inquietes de l'etat actuel des choses en la matiere: <a href="http://theoryofcomputing.org/crisis.html" rel="nofollow">http://theoryofcomputing.org/crisis.html</a>. Il y a quelques annees, l'IEEE, un des plus gros organismes de publication au monde, avait interdit aux chercheurs de certaines nationalites comme la Birmanie ou l'Iran d'etre membres de la societe IEEE, avec tous les problemes que ca causait (probleme resolu depuis, heureusement).</p>
<p>Bref, independemment d'ou vient le communique, et du but recherche, il me semble poser des questions tout a fait valides.</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - Enrourn:md5:708a23d59d91cb6e76baa5c70407dd792007-07-04T18:35:42+00:002007-07-04T18:35:42+00:00Enro<p><strong>blop</strong> > Exact, merci. A la suite du commentaire de Fr. j'avais rajouté le "sic", persuadé que l'erreur était dans le rapport puisque que j'avais fait un copier-coller. <em>Mea culpa</em>, elle semble s'être glissé pendant que j'écrivais le billet. Je corrige, cette fois pour de bon !</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - blopurn:md5:0caaf8b0464b0288bee9659632e0efb32007-07-04T18:19:25+00:002007-07-04T18:19:25+00:00blop<p>Fr > il semble que la faute de francais ne soit pas dans le document original</p>
<p>anon > rhaaa, ca fait du bien de lire ca....</p>Nouvelles du front (5) - Inactuelurn:md5:1323ef156e8fec1159a4fb1e3b2ddc832007-07-03T21:11:49+00:002007-07-03T21:11:49+00:00Inactuel<p>Merci à vous deux de vos réponses.
D.</p>Une éthique de la diffusion des résultats de recherche ? - anonurn:md5:cd715f054b2147c5f715ec412acc5dc72007-07-03T19:50:14+00:002007-07-03T19:50:14+00:00anon<p>A la fois consternant et typique des mandarins bureaucratiques et gauchisants et du CNRS.</p>
<p>"l'accès de tous aux connaissances (notamment les pays du Sud), pour sortir de l'attitude élitiste de restriction de la diffusion des savoirs"
On notera d’abord l’utilisation péjorative et inappropriée du terme élitisme, un grand classique des organismes de recherche. La connotation péjorative du terme est liée habituellement à la notion de caste, d’auto-reproduction des élites, et de position à vie donnée par un diplôme. On ne voit pas du tout en quoi cela concerne l’accès a la connaissance des pays du Sud. Pour vous donner une idée de l’emploi du terme élitisme dans les organismes de recherche, imaginez une réunion de section du CNRS, ou l’on doit donner un emploi à vie a un candidat-chercheur, 20 candidats pour un poste, la plupart des autres seront au chomage ou en exil. On a droit en general à une déclaration de principe d’un délégué syndical contre l’élitisme.
Pas contre l’attribution d’un emploi a vie, naturellement, mais contre l’attribution du poste aux meilleurs. Ca tombe bien, le candidat qui doit avoir le poste à l’issue de la magouille n’est pas le meilleur (mais travaille chez un des membres du jury).
Donc, dans les organismes de recherche, on applique une utilisation raisonnée de l’anti-élitisme.
Au niveau de l’accès aux connaissances dans les pays du Sud, ca donne quoi ? Fournir des accès internets aux pays du Sud ? Pas sur. Plutot une voie de diffusion des découvertes de nos mandarins en Francais, à destination de nos anciennes colonies, afin qu’ils soient enfin reconnus a l’étranger.</p>
<p>« les antagonismes et conflits d'intérêt entre diffusion électronique libre et revues traditionnelles »
Visiblement, nos éthiciens ne savent pas ce qu’est un conflit d’intéret. Là , ils auraient du dire divergence d’intérêt. Un conflit d’intérêt, c’est quand, par exemple le jury de la section donne son avis sur le candidat d’un membre du jury (ici, on crie au scandale quand on parle de faire sieger des experts internationaux independants), ou quand un scientifique renommé rédige un rapport favorisant une entreprise qui le rémunère. Mais dans un pays ou Axel Kahn a été membre aussi longtemps d’un comité d’éthique, il est tres difficile de savoir ce que le terme de conflit d’intérêt recouvre (et également celui d’éthique).</p>
<p>« les notions de monopole ou d'impérialisme, avec des journaux dominants, un nombre assez limité des moteurs de recherche réellement consultés, une langue anglaise omniprésente »
Et la, on est en plein dedans. Le problème du monopole des journaux dominant n’est pas un problème d’éthique. C’est un problème de divergence d’intérêt entre des scientifiques francais (prétendant représenter tous les autres) et la communauté internationale. Et quand un comité chargé de réfléchir sur l’éthique fait une telle presentation, on est alors en plein conflit d’intérêt.
Un seul mot : Bravo !
Rappelons que c’est la possibilité de publier dans des revues internationales qui nous permet d’échapper a l’évaluation faite par les mandarins pour les mandarins, et que, même si c’est plus dur pour nous que pour les anglophones de publier dans une revue prestigieuse, nous Francais sommes tous logés a la même enseigne. Mais la stratégie est la suivante : on doit faire accepter qu’une publication dans une revue prestigieuse n’est pas un gage de qualité, sauf lorsqu’elle émane d’un mandarin. Par contre si vous n’avez pas de relations aupres des mandarins, n’essayez pas de prétendre publier dans des revues de plus faible facteur d’impact pour manifester votre anti-impérialisme. Ca ne marchera pas.</p>
<p>En conclusion, aucune des recommandations du comité d’éthique sur les publications ne releve de l’éthique. Pourtant il y a bien des domaines qui sont considérés a l’étranger comme relevant de l’éthique de la publication, comme, par exemple, « qui peut signer un article ? ». On comprend que nos mandarins soient discrets sur ce sujet.</p>
<p>Pour finir, les derniers soubresaults du CNRS ne témoignent plus seulement d’une faillite scientifique, mais d’une faillite morale. Ce sont les derniers jours de l’empire soviétique.</p>