Voici, pour changer, un extrait d'un texte récent. L'auteur est américain, et je ne vous en dis pas plus ou ce serait trop facile...

les chercheurs, spécialement depuis qu'ils ont acquis la puissance et l'autorité en tant que membres d'une institution désormais bien établie, se sont aventurés au-delà  de leurs domaines d'expertise personnels et ont pris part à  des débats éthiques en arguant — ce qui est illogique — de la supériorité de leur savoir factuel. (Ma connaissance technique de la génétique du clonage ne me confère aucun droit d'influencer des décisions légales ou morales de créer, par exemple, une copie génétique d'un enfant mort.)

Réponse ici-même avant 48 heures...

[Mà J 23/02, 10h40] : Bravo à  PAk qui a reconnu Stephen Jay Gould, le grand paléontologue et vulgarisateur, dans son premier livre posthume : Le Renard et le hérisson, sous-titré "Comment combler le fossé entre la science et les humanités ?" (Le Seuil coll. Science ouverte, 2003).