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vendredi 28 mai 2004

Un Hitchcock haletant : "Soupçons"

J'enchaîne donc les films en noir et blanc avec ce Soupçons (Suspicion, 1941) d'Alfred Hitchcock au meilleur de sa forme. J'ai profité qu'il ressorte en copie neuve pour aller le voir. Un excellent film, avec un Cary Grant très... Cary Grant. Le film nous montre un couple un peu improbable, avec un homme dépensier et menteur (Cary Grant donc) et une femme rangée et droite (Joan Fontaine). L'homme, John Aysgarth, obligé de mentir pour cacher ses dettes énormes àsa femme, joue un double jeu inquiétant. Sa femme va alors se mettre àimaginer le pire. Jusqu'àce que le paroxysme soit atteint au cours de cette séquence magnifique de l'escalier et du verre de lait... A voir si vous ne l'avez pas déjàvu !!!
Je profite de ce billet pour faire un point sur les Hitchcock que j'ai vu :
  • Soupçons, donc...
  • L'inconnu du Nord-Express (Strangers on a train, 1951)
  • Le crime était presque parfait (Dial M for murder, 1954)
  • Fenêtre sur cour (Rear window, 1954)
  • Sueurs froides (Vertigo, bien meilleur titre, 1958)
  • Les oiseaux (The birds, 1963)
  • Pas de printemps pour Marnie (Marnie, 1964)
  • Le rideau déchiré (Torn curtain, 1966)
  • Frenzy (1971)
Et voilà!!!! Il m'en reste encore assez àvoir pour faire durer le plaisir...

jeudi 27 mai 2004

Chronique d'une soirée télé : "Elephant man"

Grâce àArte, j'ai enfin pu voir Elephant man de David Lynch (1980, avec John Hurt et Anthony Hopkins), que je désesperais de voir un jour. Mon bonheur était parfait, la version originale et sans coupures de pubs
Quel film magnifique ! Un grand moment de cinéma par David Lynch, de cinéma fantastique certes, mais de cinéma tout court. C'est d'abord l'émotion qui est mise en avant avec cette histoire d'un homme affligé d'une horrible malformation, si peu humain en apparence, mais dont l'humanité cherche àêtre reconnu. Mais le spectacle est aussi de mise, notamment grâce au suspense que nous impose Lynch avant de nous montrer enfin le visage de l'Homme-éléphant. La photographie magnifique participe àla beauté du film.
Justement, j'ai eu la réflexion suivant : "ce film n'aurait pas pu être tourné en couleurs, le noir et blanc s'imposait !!" Parce qu'ainsi nous sommes transportés dans l'atmosphère de Londre àl'époque victorienne, parce que l'émotion est renforcée, parce que c'est un moyen de faire un clin d'oeil aux films du genre, notamment le Freaks de Tod Browning (1932). Qui plus est, cela nous rapproche du John Merrick (nom de l'Homme-éléphant) tel qu'il est dessiné par Eddie Campbell dans From hell.
Merci beaucoup Arte ! Surtout que tu nous offres demain samedi un documentaire qui promet d'être passionnant, sur le pirate Sir Henry Morgan ainsi que, au mois de juin, More de Barbet Schroeder (1969), avec une superbe musique des Pink Floyd.