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jeudi 23 septembre 2004

La bibliothèque de Georges Perec

Pour moi qui adore les bibliothèques, mais aussi pour toutes les personnes curieuses, il est diaboliquement intéressant de savoir quels sont les livres que tel écrivain ou artiste avait dans sa bibliothèque. Il s'agit d'une légère incursion dans la sphère privée qui révèle souvent beaucoup de choses. Or cela nous est possible, soit quand la personne lègue son fonds àune bibliothèque publique (cas de René Dumont), soit quand la bibliothèque est conservée in situ et qu'on peut la visiter (ce fut le cas pour l'Harmas de Jean-Henri Fabre, avant les travaux de rénovation), soit lorsqu'une bonne âme prend la peine de lister tous les livres présents et rend publique cette liste. C'est le cas pour Marcel Schwob (Catalogue de la bibliothèque de Marcel Schwob paru chez Allia) ainsi que pour Georges Perec (document disponible sur Internet au format .pdf).

Je me suis donc plongé dans la liste des livres de la bibliothèque de Georges Perec, en faisant défiler les titres des ouvrages, les noms des auteurs et même parfois les dédicaces des auteurs àPerec. J'y ai pris un vrai plaisir, et suis tombé sur quelques pépites :

  • La cybernétique et l'humain de Aurel David ;
  • Les derniers et les premiers par Olaf Stappledon, auteur qui "occupe une place tout àfait particulière dans la science-fiction" (Stan Barets), admiré par Jacques Bergier et Pierre Versins. Son œuvre est "une vision totalement cosmique qui tend àenglober l'univers entier dans l'infini de son espace, de son temps, de toutes ses formes de vie... aboutissant àdes projets aussi globaux que Les derniers et les premiers, qui tente de raconter l'aventure de l'humanité sur une période de deux milliards d'années" ;
  • Adieu ma jolie de Raymond Chandler, Comment qu'elle est ! de Peter Cheyney et C'est une tournée de James Hadley Chase, trois livres de grandes figures du roman noir (hard boiled) américain ;
  • La Rubrique àbrac et les Trucs en vrac de Gotlib, dédicacés, et agrémentés d'un portrait de Georges Perec en coccinelle avec la mention : "le plus long àfaire, c'est les cheveux" !!
  • Le cinéma selon Hitchcock de François Truffaut 
  • The life of Brian, script du film des Monty Python (édition anglaise), et d'autres livres des mêmes... 
  • le catalogue de la collection science-fiction de Denoël, "Présence du futur" (année 1979) ;
  • les Graphik und Zeichnungen de M.C. Escher ;
  • Mœurs des insectes de Jean-Henri Fabre, éd. Delagrave (1924) ;
  • Cinéma/Science fiction de Boris Vian, et les ouvrages de Jacques Bens et Jacques Duchateau sur cet écrivain ;
  • et enfin, Une machine àlire : le roman policier de Thomas Narcejac.
On trouve aussi bien-sûr des auteurs plus attendus comme Lewis Carroll, Kafka, Joyce et la petite troupe de l'Oulipo. Finalement, j'ai été heureux de vérifier chez Perec cette ouverture que l'on sent dans son œuvre, également très influencée par son métier de documentaliste scientifique au CNRS. Un vrai petit encyclopédiste àsa manière...

samedi 18 septembre 2004

Expos BD de la rentrée

La rentrée BD est cette année propice ànous faire oublier la rentrée boulot/études. En effet, nous sommes très gâtés (enfin, les Parisiens surtout) :

Couverture de

  • La galerie Christian Desbois (très connue dans le milieu de la BD, surtout pour ses sérigraphies de Tardi ou Bilal) expose les dessins originaux de l'hommage àTiteuf. A l'invitation de Zep, 30 auteurs de BD, des plus illustres (Moebius, Bilal, Dupuy-Berberian) aux petits nouveaux (Supiot, Mix & remix, Blanquet) en passant par les plus inattendus (Joost Swarte, Blutch, Vuillemin) et ceux que l'on croyait morts (Uderzo, Roba), ont réalisé un portrait de Titeuf àleur façon. L'expo accompagne le livre Portraits de Titeuf déjàsorti chez Glénat. Elle permet de découvrir de superbes dessins, et de se régaler àla vue de la peinture de Bilal, des traits de Dupuy-Berberian et de voir un dessin d'Yslaire dépourvu de ses effets Photoshop. A voir absolument jusqu'au 30 octobre 2004, du mardi au samedi de 14h à18h, 14 av. de la Bourdonnais derrière la Tour Eiffel.
  • Plus tard dans l'année, une exposition mêlera les oeuvres de deux immenses artistes de la BD mondiale, Moebius (que l'on ne présente plus) et Miyazaki (réalisateur de Princesse Mononoke et Le voyage de Chihiro). Intéressant àplusieurs titres, d'abord parce qu'on aura l'occasion d'admirer ces deux géants en une seule et même exposition, et ensuite parce que leurs univers respectifs ont tout àgagner àêtre ainsi confronté l'un àl'autre. C'est une chance pour Paris d'accueillir cette expo franco-japonaise. Ce sera du 1er décembre 2004 au 13 mars 2005 àla Monnaie de Paris.
  • On reste dans le manga pour une expo de dessins originaux de Katsuhiro Otomo (auteur du célèbre Akira et du scénario du récent Metropolis) et de son équipe, réalisés pour le dessin animé Steamboy. C'est malheureusement fini, mais c'était àla galerie Arludik. On pourra tenter de se rattraper en allant voir Steamboy dès sa sortie en France, le 22 septembre. Dans une ambiance steampunk, il met en scène l'histoire d'une invention mystérieuse, une sphère de métal qui est la source d'une énergie phénoménale que tout le monde convoîte... Ca promet !!

mardi 7 septembre 2004

Fin du séjour

Ca y est, nous reprenons l'avion demain. Ces derniers jours ont été tranquilles, àVancouver. Nous avons vu Paulo repartir dans ses montagnes, Céline et David visiter l'île de Vancouver ànotre suite, Tanguy rentrer bosser àPort Angeles (USA) et Louis repartir en France. Pour nous aussi c'est le signal du départ mais il restera quelques bonne journées en France avant la fin des vacances. En tous cas, ce voyage aura été vraiment superbe...

 Béné, Paulo, Céline et David : fin du séjour...

dimanche 5 septembre 2004

Retour àVancouver en Ferry

Nous rendons la voiture de location, prenons un petit-déjeuner sur le port et notre déjeuner au food court (dernier étage de chaque centre commercial du Canada, qui abrite plusieurs snacks et fast food) avant de repartir en bus, puis ferry, puis bus.

A Vancouver, nous passons chez Céline où nous retrouvons Paulo après l'avoir quitté dans les Rocheuses. Ce soir est en effet l'occasion de quelques retrouvailles entre expatriés de la promo (7 au total, avec David, Tangu et Louis) sur la plage de Jericho beach, ce qui est assez marrant. Nous en profitons pour regarder le soleil se coucher sur la baie et prendre des photos de Vancouver donwtown éclairé dans la nuit, de loin...

 Vancouver by night, vu depuis la baie

samedi 4 septembre 2004

Tofino et retour àVictoria

Nous quittons Ucluelet pour Tofino, paradis des surfeurs (quand il y a des vagues, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui). Les plages sont longues et belles, leur fréquentation est payante pour permettre l'entretien du Parc national.

Sur la route du retour àVictoria, nous faisons quelques haltes pour découvrir, grâce àdes sentiers aménagés, les forêts millénaires du parc (àcouper le souffle). Les arbres s'en sont données àcoeur joie pour créer des formes vraiment étonnantes, et malgré la présence d'autres touristes les ballades sont reposantes.

 Cathedral Grove : forêt ancienne et reposante, très impressionnante

Quand nous rentrons àVictoria, nous sommes surpris par l'agitation qui y règne. En effet, ce week-end est un long week-end (lundi est ferié, c'est Labour day) ce qui a amené les trouristes — surtout américains qui sont vraiment tout proches d'ici. Qui plus est, le port abrite pour 3 jours des vieux bateaux àl'occasion d'un petit festival.

Ainsi, nous passons une délicieuse dernière soirée sur l'île puisque nous prévoyons de prendre le ferry demain.

vendredi 3 septembre 2004

Route jusqu'àUcluelet

Nous louons une voiture pour visiter l'île en partant de Victoria. Le chemin est facile, il n'y a quasiment qu'une route qui permet de circuler dans l'île, et encore, dans sa partie sud seulement ! C'est donc ainsi que nous traversons le Pacific Rim National Park, que l'on nous a tant vanté. On a beau être sur une île, les lacs, montagnes et forêts de sapins sont encore au rendez-vous. L'île est très découpée et les nombreuses baies forment un paysage superbe.

Le soir, nous atteignons Ucluelet où nous attend notre Bed & Breakfast (petit plaisir du séjour). Ce village est un petit coin de paradis en bord de mer, et le coucher de soleil derrière le phare est très beau, ainsi que la promenade de bord de mer.

 Le littoral ouest de l'île de Vancouver, vers Tofino : un chapelet d'îlots, mariage entre la tranquillité de la mer et le côté sauvage du Canada

 Coucher de soleil... trop romantique...

Nos hôtes du B&B sont très agréables, nous nous couchons après avoir regardé Pleasantville, film injustement méconnu. Au passage, nous notons que la télé canadienne a beau être très fournie en chaînes, les programmes ne sont pas terribles et les pauses publicitaires inondent les films (une pause toutes les 10 minutes !).

jeudi 2 septembre 2004

Journée entière àVictoria

La visite du Royal British Columbia Museum s'impose àVictoria. C'est un musée démesuré (l'entrée coûte 16 $), très riche en dioramas expliquant le mode de vie et la culture des First nations de la Colombie Britannique ainsi que ceux des chercheurs d'or, marins ou mineurs de cette province, ou recréant la biodiversité de la région. Le musée héberge aussi àl'occasion d'une exposition temporaire les meilleures pièces d'égyptologie du British museum.

La visite est très instructive, et on s'aperçoit que les First nations de cette côte ouest sont différents de ceux de l'Alberta. En effet, ils sont ici plus proches des Inuits (le Yukon n'est pas loin) alors que dans l'Alberta il s'agissait d'Indiens tels qu'on se les imagine. Cette question est très prégnante dans ce pays alors qu'elle nous paraît ànous complètement exotique. C'est en tous cas vraiment intéressant.

Nous continuons notre visite de la ville, qui nous plaît décidément beaucoup. Le quartier chinois (le plus ancien et le mieux conservé du Canada) est très impressionnant. Un musée de cire àla Tussaud, que nous ne visitons pas, renforce le côté british de la ville.

 Market square, beau coin coloré et commerçant de Victoria

Nous nous organisons aussi pour quitter la ville demain.

mercredi 1 septembre 2004

Arrivée sur l'île de Vancouver

Le ferry se prend àTsawwassen, port que nous atteignons par le bus (2 changements) et nous débarque àSwartz Bay, d'où un bus nous amène àVictoria (ville principale de l'île et capitale de la Colombie Britannique).

Le chapelet d'île qui entoure Vancouver Island rend l'arrivée en ferry saisissante, et rappelle un peu la Bretagne. Pour les paysages, on est bel et bien au Canada (forêts de pins et sapins àl'infini et sommets nombreux). Par contre, la ville de Victoria étonne par l'absence de buildings, ses maisons assez victoriennes, son ambiance très colorée et l'omniprésence des références àla Reine et au Royaume-Uni (capitale de la Colombie Britannique et Commonwealth obligent), qui en font une ville résolument british.

 Le port de Victoria, entre chien et loup...

Nous nous couchons heureux de notre premier tour dans cette ville.