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lundi 26 septembre 2005

On the Thames

Promenade littéraire au fil de la Tamise...

From Medmenham to sweet Hambledon Lock the river is full of peaceful beauty, but, after it passes Greenlands, the rather uninteresting-looking river residence of my newsagent […] until well the other side of Henley, it is somewhat bare and dull. (Jerome K. Jerome, Three Men in a Boat)

It was just before the Henley week, and [the steam-launchess] were going up in large numbers; some by themselves, some towing house-boats. I do hate steam-launches; I suppose every rowing man does. (Jerome K. Jerome, Three Men in a Boat)

Henley was getting ready for the regatta, and was full of bustle. We met a goodish number of men we knew about the town, and in their pleasant company the time slipped by somewhat quickly; so that it was nearly eleven o'clock before we set off on our four-mile walk home — as we had learned to call our little craft by this time. (Jerome K. Jerome, Three Men in a Boat)

In midmost of the stream, embraced in the weir's shimmering arm-spread, a small island lay anchored, fringed close with willow and silver birch and alder. Reserved, shy, but full of significance, it hid whatever it might hold behind a veil, keeping it till the hour should come, and, with the hour, those who were called and chosen. (Kenneth Grahame, The Wind in the Willows)

There is no more thrilling sensation I know of than sailing. It comes as near to flying as man has got yet — except in dreams. The wings of the rushing wind seem to be bearing you onward, you know not where. You are no longer the slow, plodding, puny thing of clay, creeping tortuously upon the ground; you are a part of Nature! Your heart is throbbing against hers. Her glorious arms are round you, raising you up against her heart! Your spirit is at one with hers; your limbs grow light! The voices of the air are singing to you. The earth seems far away and little; and the clouds so close above your head, are brothers, and you stretch your arms to them. (Jerome K. Jerome, Three Men in a Boat)

dimanche 25 septembre 2005

L'île des morts

Un ilôt entr'aperçu lors d'une promenade sur la Tamise cette semaine :

La ressemblance n'est pas immédiate mais, étrangement, j'y ai tout de suite vu une résonance de L'île des morts (Insel der Toten, 1880), le tableau d'Arnold Böcklin.

Insel der Toten

Le tableau est visible au Kunstmuseum de Bâle, avis aux amateurs...

dimanche 18 septembre 2005

Génériques de séries 2 - Desperate Housewives

Après avoir évoqué le générique de la série Six Feet Under, je me penche sur celui de la nouvelle série de la rentrée, celle qui fait déjàparler d'elle, j'ai nommé Desperate Housewives (ou Ménagères désespérées chez nous), diffusée sur Canal +. Il s'agit de quatre femmes vivant dans le même quartier, des personnages bien typés (àla Sex and the City), des ménagères qui ont chacune une raison de ne pas être tout àfait heureuse dans leur ménage, sans parler du secret que semble cacher la cinquième que l'on voit se suicider dans le premier épisode...

Desperate Housewives

Le générique est un petit bijoux, mis en musique par Danny Elfman (s'il vous plaît !). C'est un détournement de quelques images célèbres ou moins célèbres représentant la femme (au premier rang desquelles Ève) ou la ménagère américaine. Il faut absolument aller le voir dans la Boîte àimages, qui le décode, images àl'appui. Un petit cours bienvenu d'iconographie...

samedi 17 septembre 2005

Moon River

Moon River, dans le plus pur style de ce blog...

mercredi 14 septembre 2005

Pourquoi Google est-il si puissant ?

Etre un moteur de recherche était une situation àpeine enviée au temps d'Altavista et Hotbot. Aujourd'hui, avec le succès de Google, il semble qu'être un moteur de recherche, c'est vouloir devenir tout àla fois Microsoft, AT&T, The Library of Congress et News Corp (la société de Ruppert Murdoch). Comment Google est-il arrivé là?

Je vois 3 raisons principales àcet état de fait :

  • De l'antiquité au XXIème siècle, s'il y a eu un seul mouvement, c'est celui de l'explosion de l'information et sa diffusion croissante dans le "village planétaire". L'extraordinaire croissance du Web en 15 ans n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. A des échelles plus réduites, on a vu des initiatives qui ont contribué àrendre accessible une plus grande quantité d'information comme la publication scientifique en accès libre. Nous avons donc un besoin énorme du moteur de recherche "ultime", qui pourrait bien être Google. Celui-ci est le plus utilisé aujourd'hui et la recherche d'information sur Internet est devenue la 3ème activité des internautes après l'envoi d'e-mails et la recherche d'actualités. Et grâce àtoute cette information qu'il brasse, Google peut proposer des services àvaleur ajoutée (certains qui lui rapportent directement de l'argent comme Google AdSense, d'autres non -- ou pas encore -- comme Google Suggest ou Google Alerts).
  • Concomitemment, les moteurs de recherche sont devenus les plateformes incontournables de la navigation sur Internet : dans le monde, 19 millions d'heures cumulées sont passées àutiliser Google chaque mois. La page Google est sans doute devenu LA page d'accueil par défaut, en lieu et place de celle d'AOL ou MSN. Tout autour peuvent donc graviter des services complémentaires (comparateur de prix Froogle, service de courriel Gmail, service de chat GoogleTalk...), faciles d'accès et complémentaires.
  • Enfin, l'image des moteurs Internet est au plus haut : ils nous rendent la vie plus facile, sauvent ou changent des vies et offrent le service qu'ils promettent ; on ne peut pas en dire autant de Windows. Google a d'autres atouts, comme sa simplicité et sa sobriété qui ont rendu la recherche d'information accessible àtous les public ou encore sa capacité àinnover (en interne comme en externe, cf. sa politique de gestion du temps des employés), son ouverture au monde des geeks et du logiciel libre (notamment via les Summer of code)...

Dès lors, on ne s'étonne plus de la déferlante Google. Et nul doute que ses dirigeants (dont la dernière recrue, Vin Cerf himself) nous réservent encore beaucoup de surprises. Car Google c'est ça aussi, une formidable machine àrêver, àl'égal d'Apple...

jeudi 8 septembre 2005

Rentrée littéraire et science-fiction

En cette rentrée littéraire 2005, deux livres font la une : Cosmos Incorporated de Maurice G. Dantec et La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq. Ce sont des livres de science-fiction. C'est déjàune bonne nouvelle. Bon.

Que ces romans fassent parler d'eux, c'est mérité (apparemment, je ne les ai pas lus moi-même). Qu'ils mettent le milieu intellectuel français en ébullition et qu'ils secouent le milieu de l'édition, c'est plutôt bienvenu.

Mais qu'au vu de leurs succès et de leur publication dans des collections de "littérature blanche", certains critiques disent qu'il ne s'agit pas de science-fiction (Patricia Martin dans Le Masque et la plume sur France Inter, àpropos du Houellebecq) démontre une fois de plus leur manque de culture dans ce domaine. Une autre évidence du phénomène de reproduction mis en évidence par Bourdieu. Même si, dans un sens, cela contribue bénéfiquement au décloisonnement des genres auquel on assiste depuis plusieurs années (cf. Bibliothèque de l'entre-mondes de Francis Berthelot, essai àparaître ce mois-ci) ; pour ne citer qu'un exemple, voir L'Affaire Jane Eyre de Jasper Fforde.

Mais qu'un académicien comme Angelo Rinaldi fasse preuve du mépris vis-à-vis de la science-fiction qu'il a manifesté dans sa critique du livre de Houellebecq dans Le Figaro, il est difficile de s'en remettre. L'écrivain Roland C. Wagner ne s'en est toujours pas remis et a écrit àRinaldi une lettre ouverte qu'il faut absolument lire. En espérant qu'elle parvienne jusqu'aux yeux/oreilles de Rinaldi...

lundi 5 septembre 2005

Comme un lundi...

Passé le week-end àdéménager et emménager puis ranger. Cuisiné. Me suis baladé autour de mon nouveau chez moi : Bourgfelden (commune de Saint-Louis), sa campagne, ses commerces, son église. Ai fait un petit tour en vélo jusqu'au Rhin, côté allemand, histoire de se profiter des dernières baignades de l'été... Tout ça pendant que mon rapport de stage s'imprimait.

 été plus que sec<br />Et quand l'eau vient àmanquer<br />Colza desséché

Et vous, vous avez passé un bon week-end ?