Je ne souhaite pas jeter la pierre aux journalistes scientifiques, qui font (globalement) du bon travail et sont indispensables à  nos démocraties. Mais dans un article paru dans ''Libération'' le 5 mars 2005, la journaliste Laure Noualhat évoquait l'ionisation des aliments et la réaction de certaines associations de consommateurs. En abordant l'aspect purement scientifique du sujet, elle mentionna l'"ADN des vitamines" — qui n'existe nullement puisque le seul ADN est celui des êtres vivants et se trouve dans les cellules, alors que les vitamines sont des composés chimiques inertes divers. Heureusement, elle fit paraître un erratum le lendemain, et on lui pardonne cette erreur d'inattention. Malgré tout, c'est une erreur grossière à  peine envisageable — demandez à  n'importe quel élève de collège —, sans parler des relectures qui sont faites et du rôle des directeurs des rubriques (en l'occurence, la rubrique "Santé").

[Merci à  Benjamin qui a attiré mon attention sur cet article.]