La science, la cité

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Mot-clé : vulgarisation

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Quels sont les effets de la médiation scientifique en général, et de l'art-science en particulier ?

Pas plus tard que mardi dernier, je discutais avec trois étudiants du master bordelais de médiation scientifique. Ils s'étonnaient du nombre relativement élevé de formations universitaires (ou écoles de journalisme) en médiation-communication des sciences, pour un domaine qui n'est finalement qu'un microcosme ou presque. Ce fut l'occasion de leur sortir la fameuse hypothèse de Joëlle Le Marec, qui continue de "fonctionner" 5 ans plus tard. Lors d'une conférence donnée à l'ENS Lyon, elle proposait l'idée que le développement des actions de culture scientifique avait moins fait pour le développement des filières scientifiques que pour celui… des filières de médiation scientifique. Qu'on pense aussi à tous les scientifiques arrivés jusqu'en licence ou en master et qui bifurquent vers les formations puis les métiers de la communication scientifique (si je me fie aux CV de candidats stagiaires reçus chez Deuxième labo, par exemple). Et on peut sans doute les comprendre vu l'état anémique des carrière scientifiques à l'université française, là où la médiation scientifique a le vent en poupe. Ainsi, la justification de "lutter contre la désaffection des étudiants pour les sciences" par la culture scientifique ne serait qu'un alibi ?

C'est l'une des deux ambiguïtés (pour ne pas dire plus) du discours institutionnel sur la culture scientifique, technique et industriel (CSTI) dont je parle dans une note bibliographique publiée sur le blog de Deuxième labo. La seconde ambiguïté, puisque la question vous brûle les lèvres, concerne la cible véritable de la vulgarisation : Baudoin Jurdant défend depuis longtemps l'hypothèse selon laquelle la CSTI remplirait une fonction d'oralisation de la science profitant avant tout au scientifique qui vulgarise, plutôt qu'au public qu'il est censé informer. En effet, combien de fois avons-nous entendu je vulgarise pour mieux comprendre ce que je fais ? Voici une autre position à contre-courant de la "pensée unique" sur la CSTI. Et, sans prétendre me mesurer à ces iconoclastes, j'avais décrit de mon côté l'idée d'une vulgarisation visant simplement à engager la conversation et créer du lien social, autour des sujets rassembleurs, étonnants… que sont les sujets scientifiques. Une hypothèse, écrivais-je, qui joue beaucoup moins sur les cordes sensibles des financeurs et institutionnels de la recherche….

D'où l'intérêt, finalement, de mieux comprendre les effets des actions et politiques publiques de CSTI, pour passer des objectifs imaginés aux accomplissements réels. C'est l'objet de cette petite note bibliographique. J'y défends le principe d'une évaluation sérieuse de la CSTI, qui est étonnamment très très rare. En insistant sur la nuance introduite par Pascal Lapointe en commentaire : il ne sert à rien de mesurer la "culture scientifique" hors de tout contexte en interrogeant à intervalles réguliers un panel de citoyens sur quelques connaissances scientifiques, comme le fait par exemple l'Eurobaromètre. C'est au mieux inutile (les scores n'ayant pas bougé entre 1992 et 2001, comme sous l'effet d'un fond culturel à grande inertie) et au pire contre-productif (car on s'imagine qu'être cultivé scientifiquement, c'est savoir que la Terre tourne autour du soleil). Par contre, un questionnaire adapté à l'activité de CST auquel le public vient de participer est tout à fait pertinent pour comprendre les effets de cette activité.

Je citerai un très bon exemple tiré de l'ouvrage de 2013 dirigé par Masseran et Chavot, dont j'ai donné un compte-rendu par ailleurs : il s'agit d'une étude de Joanne Clavel sur la réception par le public d'un spectacle de danse à contenu scientifique. Elle part du postulat selon lequel la dimension esthétique et sensible apporte une autre forme de communication, l'art proposant en particulier une quasi absence de contrôle du sens vis-à-vis du destinataire. Ce qui nous emmène dans une terra incognita par rapport aux pratiques classiques de vulgarisation. D'où l'importance de se demander ce que le public fait du spectacle auquel il assiste, et comment il en construit le sens.

Sans entrer dans le détail, Joanne montre que le prospectus "scientifique" qui accompagne le spectacle est finalement très peu lu. Les spectateurs sont surpris par le spectacle de danse qui se déroule dans les allées de la ménagerie du Jardin des plantes et s'arrêtent pour y assister. Une fois leur intérêt enclenché, ils comprennent ce qu'ils voient (plus de 80% des spectateurs ont reconnu une interprétation d'oiseaux), et ressenti des émotions assez fortes (note moyenne de 3,5 sur une échelle allant de -5 à 5). Il s'agit clairement d'une approche alternative à la transmission de connaissances : la médiation par la danse renvoie ici aux dimensions esthétiques et éthiques de la biologie de la conservation et pas uniquement à sa dimension cognitive classique. Mais les résultats de l'évaluation montrent bien que cette approche donne des résultats.

Cette recherche n'est pas anodine. D'une part, elle aide les professionnels de la médiation à comprendre le statut des spectacles art-science : toucher le spectateur par l'enchantement du monde qu'elle propose ? Fournir un marchepied à la vulgarisation classique ? Renvoyer à d'autres dimensions de la science comme l'éthique ? D'autre part, elle concerne aussi les décideurs qui élaborent les politiques de culture scientifique. En effet, la médiation des sciences par l'art ("art-science") a le vent en poupe, et s'institutionnalise de plus en plus. Ainsi, la région Île-de-France précisait dans son appel à projets 2014 de soutien à la promotion de la culture scientifique que, pour être éligibles, les actions à dimension artistique auront comme objectifs premiers la culture scientifique et devront également être accompagnés par une médiation scientifique ou une mise en débat. Or si 77 % des spectateurs ne lisent pas le prospectus scientifique, et que le dispositif transmet bien des connaissances transformées en émotion et en expérience, on peut se demander au nom de quoi il faudrait l'enrober de ceci ou cela…

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Hommage à Moebius

À l'occasion du décès de Jean Giraud, alias Mœbius, je republie ce billet de janvier 2011 qui revenait sur ses rapports avec la science et la vulgarisation. Mœbius a fait rêver de nombreux enfants et adultes, qui se sentent tous un peu orphelins ce soir ! Jean, au revoir et surtout merci :-)

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Où se cache l'ésotérisme

L'artiste génial Mœbius (alias Jean Giraud) expose en ce moment et jusqu'au 13 mars 2011 à la Fondation Cartier pour l'art contemporain (Paris). Je n'ai pas vu l'exposition, intitulée "Mœbius-Transe-Forme", mais on m'a offert son catalogue (aux éditions Actes Sud) qui est superbe à tous points de vue ! Une douzaine de pages sont signées Michel Cassé, directeur de recherche au CEA et chercheur associé à l'Institut d'astrophysique de Paris. En prélude à un entretien avec Mœbius, Michel Cassé avance qu'en matière d'ésotérisme, "la science contemporaine ne craint personne (…) comme en témoigne cette livraison de juin 2010 d'arXiv, le serveur internet de la physique de pointe, section 'Relativité générale et cosmologie quantique'" :

Title: Brans-Dicke Wormhole Revisited -- II
Authors: Ramil Izmailov, Amrita Bhattacharya and Kamal K. Nandi

Title: Dirac's scalar field as dark energy within the frameworks of conformal theory of gravitation in Weyl-Cartan space
Authors: Olga V. Babourova, Boris N. Frolov and Roman S. Kostkin

Title: cuInspiral: prototype gravitational waves detection pipeline fully coded on GPU using CUDA
Authors: Leone B. Bosi

Title: Unusual Thermodynamics on the Fuzzy 2-Sphere
Authors: Sanatan Digal, Pramod Padmanabhan

Title: Effects of inhomogeneities on apparent cosmological observables: "fake'' evolving dark energy
Authors: Antonio Enea Romano, Misao Sasaki, Alexei A. Starobinsky

Title: Quantization of horizon areas of the Kerr black hole
Authors: Yongjoon Kwon, Soonkeon Nam

Title: Cascading Gravity is Ghost Free
Authors: Claudia de Rham, Justin Khoury, Andrew J. Tolley

C'est vrai qu'il y a de l'exotisme dans cet inventaire à la Prévert. Quand les physiciens reçoivent chaque matin dans leur boîte mail la liste des nouvelles publications de leur domaine recensées par arXiv, nul doute qu'ils y voient autre chose. Le Dictionnaire de l'Académie définit l'ésotérisme comme une "doctrine professée à l'intérieur de l'École et réservée à un certain nombre d'adeptes". Les physiciens sont peut-être des adeptes, et leurs "élucubrations" nous sont inaccessibles comme les théories des alchimistes étaient dites "hermétiques"… Mœbius le dit à sa façon :

C'est quand même un langage et une description qui ne peuvent être perçus que si on a été initié aux mathématiques à un haut niveau. C'est une cosmologie mathématique, numérique. Ça me rappelle un peu l'Égypte ancienne où il y avait plusieurs façons de décrypter le langage : celle des prêtres, celle des politiques et celle du peuple. C'est le même alphabet mais qui coexistait en trois langues. Ceux qui étaient au-dessus pouvaient comprendre les deux autres, mais ceux du bas ne pouvaient pas comprendre ceux du dessus…

Peut-on, néanmoins, rendre accessibles ces savoirs ? Vaste question, qui agite les neurones de tous les penseurs de la vulgarisation depuis de nombreux siècles. À défaut, on peut aussi les rendre sensibles, les amener à un autre niveau de matérialité ou de pensée qui soit partageable. Michel Cassé avance que les illustrations et les bande-dessinées de Mœbius sont de cet ordre-là :

Généreux, surabondant est le vide quantique, il est si peuplé de particules virtuelles qu'on s'étonne d'y voir à travers. Qui chantera les métamorphoses de ce haut vide, sinon Mœbius, réserve d'espace, généreux comme le temps ?

Ou encore :

La mécanique quantique est la mécanique de l'incertitude, de la déviation, de la transgression, celle de Mœbius,  par excellence.

Tout ceci est fort intéressant, surtout rehaussé des œuvres du sieur Giraud. Malheureusement, l'argumentation de Michel Cassé est souvent très absconse, succombant à son tour à un ésotérisme post-moderne qui tombe à plat. Mœbius me paraît plus raisonnable et intéressant à la fois (il parle d'expérience) :

Au-delà de l'aspect utilitaire [raconter des histoires], je me pose les questions, mais je manque d'outils pour aller jusqu'au bout de la réflexion. Ce qui est formidable quand je te rencontre et que je rencontre le monde de la physique, c'est que je m'aperçois qu'il y a des similitudes et des rencontres avec mon intuition, ma dérive poétique…

Comment ne pas penser, à cette lecture, aux brèves rencontres que nous vante Jean-Marc Lévy Leblond, "où telle œuvre d’art entre en résonance momentanée avec tel travail de science, sans pour autant que se confondent les cheminements de l’artiste et du scientifique" ?

>> Billet initialement publié sur mon blog ArtScienceFactory

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Manifeste pour une médiation scientifique auto-critique, responsable et émancipatrice

J'y faisais allusion dans mon dernier billet, il vient de sortir : le manifeste Révoluscience pour une médiation scientifique auto-critique, responsable et émancipatrice.

Retour sur la genèse

Révoluscience, c'est un collectif qui s'est saisi de la question de la médiation scientifique à l'occasion du colloque Pari d'avenir en 2008 (souvenez-vous...). L'idée était d'échanger autour des objectifs et des pratiques de la culture scientifique, avec des participants les plus hétérogènes possibles (chercheurs, médiateurs, étudiants, institutionnels). Le programme du colloque est d'ailleurs toujours en ligne... Après coup, voici ce que j'écrivais sur cette réflexion/rencontre inédite :

La chose qui m'a le plus frappé, c'est à quel point les présupposés même du débat ne sont pas forcément partagés. Valoriser la culture scientifique ? Oui, tout le monde est d'accord. Mais renégocier ce que cela signifie ? Pas facile. En particulier, certaines personnes sont ancrées dans des pratiques depuis plusieurs années, ou sont des scientifiques elles-même, et ont donc du mal à envisager les choses sous un angle nouveau. C'était bien là, pourtant, l'enjeu du colloque : produire suffisamment de réflexion pour donner matière à un manifeste à venir "pour une révision des objectifs et des pratiques de la culture scientifique". Avec une difficulté supplémentaire qui est que finalement, la diversité est un facteur crucial. Faut-il vraiment vouloir limiter le partage de la culture scientifique à un ou deux objectifs prioritaires et à un ou deux types de pratiques bien identifiés ? Difficile de répondre... Néanmoins, il était salutaire de se poser ces questions.

Le manifeste...

...sera dévoilé par morceaux, tous les lundis jusqu'au 9 août. Je proposerai probablement ma sélection de "morceaux choisis" une fois la publication complète. En attendant, vous pouvez déjà consulter le chapitre sur les objectifs et pratiques de la médiation scientifique. Viendront ensuite :

  • Rapport aux publics
  • Quelle science ?
  • Nature et progrès
  • Réflexivité et responsabilité

Et maintenant ?

J'espère d'abord que ce manifeste attirera l'attention et sera au moins lu, voire discuté. Une déclinaison du manifeste est d'ailleurs disponible sous Commentpress afin que chaque paragraphe puisse être discuté et amendé collectivement. Il pourra servir à fédérer une communauté, à proposer une boîte à outils pour inciter à penser la science… et pour la communiquer, et enfin renouveler les pratiques. Cette action a surtout été pensée pour contribuer à changer des choses sur le terrain et à dépasser certaines habitudes de médiation issues de la "tradition", et probablement jamais remises en question. On verra si ces objectifs sont remplis ! Accessoirement, il est prévu également un ouvrage aux Éditions du Cavalier Bleu (Idées reçues sur la science), à paraître début 2011, qui a été rédigé de manière concomitante à ce travail de réflexion.

MàJ 14/07 : un atelier sera organisé du 21 au 24 juillet, dans le cadre du festival Paris-Montagne, pour discuter le manifeste. N'hésitez pas à y participer !

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À quoi sert la vulgarisation ?

J'avais envie de ce billet depuis longtemps, et ce sont deux événements récents qui l'ont mis en branle. D'abord, le billet du blog "Vulgaris" qui se demande s'il faut continuer à vouloir susciter des vocations scientifiques, et la réponse (outrée) de Chloé. Ensuite, c'est le lancement prochain d'un manifeste pour une médiation scientifique auto-critique, responsable et émancipatrice — dont on reparlera très vite.

À quoi sert la vulgarisation, donc. Vous savez déjà que je ne suis pas dupe, et que l'industrie de la vulgarisation scientifique profite surtout à elle-même. Je rejoins également Marine quand elle affirme qu'au final tout ça, n’est souvent qu’une vaste entreprise de légitimation (sincère) de la science et de la recherche par les acteurs de la science et de la recherche. Mais il reste des bonnes raisons de vouloir vulgariser[1], et le pluriel est important puisque ces raisons séparent souvent des associations qui semblent pourtant sorties du même moule de "la science pour tous".

 

Vulgariser pour "participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent"

Ce n'est pas moi qui le dit mais la Déclaration universelle des droits de l'homme, dans son article 27 : Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent. C'est très beau, ça a pu inspirer dans les années d'après-guerre mais j'ignore si des initiatives de vulgarisation continuent à s'en revendiquer. Au-delà de l'idée d'égal accès à un progrès matériel et à ses bienfaits (médecine, informatique…), j'interprète cette injonction de manière large : les scientifiques changent le monde, et ils doivent expliquer (à tout le monde !) comment ils le changent !

 

Vulgariser pour former des futurs scientifiques

Quoiqu'en dise Chloé, l'argument de la désaffection des filières est l'un des plus fréquemment retenus pour justifier les initiatives de vulgarisation scientifique, qu'elles soient formelles (la main à la pâte) ou informelles (festivals de science, productions audiovisuelles, musées et centres de science…). Si l'on touche plus de jeunes, alors on repeuplera les laboratoires, les centres d'ingénierie et les départements de R&D — pour le plus grand bonheur des scientifiques du pays, de leurs associations professionnelles et du PIB. Ca marche… mais pas partout :

la volonté de devenir scientifique ou ingénieur dans les pays plus pauvres peut s'interpréter du fait de leur moindre développement socio-économique. Beaucoup d'entre eux se situent au niveau auquel se trouvait l'Europe après la Seconde guerre mondiale. Il s'agissait alors de reconstruire. Les ingénieurs et les scientifiques étaient des héros. Leur aura poussait les enfants vers les études scientifiques et techniques. Je pense qu'aujourd'hui les pays les moins avancés se trouvent dans une situation comparable.

Il faut admettre que plus un pays est développé, moins ses étudiants souhaitent devenir scientifiques ou ingénieurs. Ces disciplines ne leur apparaissent pas suffisamment importantes et significatives. Elles semblent "hors du coup" et obsolètes. Mais il est intéressant de noter que des domaines mieux cotés – comme la biologie, la médecine et les études de vétérinaire, les sciences de l'environnement – ne souffrent pas du même manque d'étudiants. Pour ces jeunes, travailler sur des défis dans les domaines de la santé ou de l'écologie a plus de sens que de se plonger dans la physique, les maths ou la technologie.

 

Vulgariser pour former des citoyens éclairés et critiques

La place de la science dans notre société fait des connaissances scientifiques le bagage indispensable de tout futur citoyen, à la fois en terme de connaissances et de méthodes ou valeurs. Sauf que cela peut être lu dans les deux sens : en général, les gouvernants estiment qu'un peuple mieux informé prendra de meilleures décisions (c'est-à-dire celles que lui-même défend). Si on explique largement les nanos, alors on aura les citoyens derrière nous. Sauf que ça ne marche pas comme ça… À l'inverse, il peut s'agir d'une vraie volonté d'empowerment des citoyens, et de les former pour les faire participer aux choix scientifiques et techniques. Tout est question de démarche, de processus, et de contenu…

 

Vulgariser pour engager la conversation

Et si finalement la vulgarisation n'était qu'un prétexte à faire des activités, rencontrer du monde, échanger autour de questions et préoccupations communes — et finalement à créer du lien social ? C'est une hypothèse forte, que j'assume de plus en plus. J'ai cru comprendre que ce fut un temps l'ambition du festival Paris-Montagne, mais il se recentre aujourd'hui sur l'idée de faire passer les valeurs positives portées par la science. Cet objectif de "conversation" est important, et sans doute plus universel que les autres, mais il joue beaucoup moins sur les cordes sensibles des financeurs et institutionnels de la recherche… Alors forcément il disparaît des objectifs affichés de la CST, et c'est bien dommage ! :(

Notes

[1] J'utilise ici le terme "vulgarisation", moins glamour que "médiation" ou "communication", parce que c'est surtout ce courant "classique" qui m'intéresse.

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